Le président américain, Donald Trump, salue le président turc, Recep Tayyip Erdogan, lors d’un sommet, lundi 13 octobre 2025, à Charm El-Cheikh, en Egypte. EVAN VUCCI / AP
Ces derniers jours, on l’a vu partout. Au premier rang, à table, aux côtés du maître des cérémonies, Donald Trump, pour la signature à Charm El-Cheikh, en Egypte, lundi 13 octobre, de la déclaration visant à consolider le cessez-le-feu à Gaza. Sur scène, en plein milieu de la photo de groupe, réunissant la vingtaine de chefs d’Etat venus en Egypte. Là aussi, à portée de bras du milliardaire américain, qui n’a pas tari d’éloges sur son « ami le président Erdogan, un homme coriace, mais qui a toujours été là quand on avait besoin de lui ».
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Le chef de l’Etat turc peut sourire. Lui qui cherche depuis longtemps à impliquer de manière plus directe et plus visible la Turquie dans les négociations de paix sur l’enclave palestinienne a fini par placer son pays au cœur du groupe de travail sur Gaza et sa reconstruction. Au point que son ministre de la défense, Hulusi Akar, a annoncé, la veille du sommet, que l’armée turque était prête à prendre part « à toute mission » qui lui sera assignée dans le cadre du mécanisme lié au cessez-le-feu. Comprendre : participer activement à la force de stabilisation internationale censée être déployée sur le terrain, et ce malgré les réticences exprimées par Israël.
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