Les hausses d’impôts « ont déjà imposé un fardeau conséquent aux entreprises », relève Richard Carter, analyste chez Quilter Cheviot, qui anticipe qu' »elles préféreront cette année probablement retarder tout projet d’embauche majeur jusqu’à ce qu’elles sachent avec certitude si d’autres changements sont à venir ».

« Les projets d’embauche sont au point mort », abonde Sanjay Raja, de Deutsche Bank, pour qui « le marché du travail continue de s’affaiblir » dans le pays.

La croissance des salaires a pour sa part ralenti dans le privé pour atteindre son taux le plus bas en près de quatre ans.

Elle reste toutefois « bien au-dessus des niveaux compatibles avec une stabilisation de l’inflation à l’objectif de 2% » de la Banque d’Angleterre, remarque Matt Swannell, analyste chez EY Item Club, pour qui « les taux d’intérêt resteront probablement inchangés pour le reste de cette année ».