Une première mère isolée et sa fille de 3 ans sont menacées d’expulsion de leur logement mis à disposition pendant leur demande de droit d’asile. La mère de famille était convoquée au tribunal administratif pour une injonction de quitter les lieux . Une autre mère isolée en cours de demande d’asile et sa fille de 3 ans, arrivées à Nantes début juillet, n’ont pas de logement et ont dormi à la rue ou dans les halls d’immeubles. Malgré les très nombreux appels au 115, aucun hébergement ne leur est jamais proposé.
Réponse d’ici 15 jours
Guillaume Proust, représentant des parents d’élèves d’Aimé Césaire explique qu’il y a eu un mouvement spontané des parents pour les aider matériellement et administrativement. On a aussi le soutien d’élus nantais et du collectif Personne à la rue. Ces deux familles sont très bien intégrées dans la vie de l’école, où les deux enfants tentent de suivre une scolarité normale en moyenne section. La préfecture fait la sourde oreille devant ces situations et le 115 aussi. À tel point qu’une des mamans a une chambre avec le 115 du Maine-et-Loire. Nous sommes là pour faire bouger les choses, sachant qu’il y a eu des cas identiques à Joséphine Baker et à Chantenay l’an passé. La préfecture qui doit héberger ne le fait pas. Le tribunal administratif annonce qu’elle doit le faire, mais elle préfère payer des amendes plutôt que les héberger.
Vendredi matin, ils étaient une cinquantaine de personnes à apporter leur soutien moral à l’une des mamans qui était convoquée pour expulsion. Réponse du tribunal dans quinze jours environ.