Selon ces travaux, les agonistes du GLP-1 « ralentissent la vitesse à laquelle l’alcool entre dans le sang, ce qui ralentit aussi ses effets sur le cerveau ».
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DÉCRYPTAGE – Les analogues du GLP-1, vantés aujourd’hui pour leurs effets sur l’obésité, ralentissent aussi l’absorption d’alcool dans le sang et ainsi la sensation d’ébriété. Avec, à terme, un potentiel effet sur l’addiction à l’alcool, selon une nouvelle étude.

Ozempic, Wegovy, Victoza… Ces médicaments, initialement utilisés pour traiter le diabète de type 2, ont désormais prouvé leurs spectaculaires effets dans le traitement de l’obésité. Tous font partie des analogues du GLP-1, une hormone agissant sur la sécrétion d’insuline et, plus largement, la sensation de satiété. Or, plusieurs études scientifiques ont révélé qu’ils pourraient avoir d’autres effets bénéfiques, dont un sur l’addiction à l’alcool. Une étude publiée ce mercredi dans la revue Scientific Reports, consolide cette hypothèse.

Selon ces travaux, menés par le Fralin Biomedical Research Institute de Virginia Tech (États-Unis), les analogues du GLP-1 « ralentissent la vitesse à laquelle l’alcool entre dans le sang, ce qui ralentit aussi ses effets sur le cerveau ». Or, la vitesse d’absorption est déterminante dans l’effet d’ébriété. Un shooter de vodka, par exemple, contient la même quantité d’alcool qu’un demi de bière ou un verre de vin. Mais le shot est généralement pris en…

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Le Figaro

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