Après une course chaotique à Singapour
marquée par un problème de freins et une pénalité, Lewis Hamilton a
répondu à la colère de Fernando Alonso d’une manière bien à lui :
avec humour et un petit tacle sur Instagram.
Lewis Hamilton a beau avoir l’habitude des luttes épiques, le
Grand Prix de Singapour 2025 lui a offert un tout autre genre de
frisson.
Le septuple champion du monde a dû ramener sa
Ferrari à l’arrivée avec un grave souci de freins, terminant
difficilement en septième position. Longtemps en avance sur
Fernando Alonso, Hamilton a vu fondre son écart de plus de 40
secondes dans les derniers tours, incapable de freiner
efficacement.
Pour éviter un abandon, le Britannique a coupé plusieurs
virages, ce qui a aussitôt déclenché la colère d’Alonso à la radio.
L’Espagnol, huitième à ce moment-là, n’a pas mâché ses mots :
« Je n’en crois pas mes yeux ! » a-t-il répété, scandalisé
par la manœuvre de son ancien rival.
La FIA lui a finalement donné raison : Hamilton a écopé d’une
pénalité de cinq secondes pour avoir dépassé les limites de la
piste, le rétrogradant à la huitième place.
La réponse piquante (et humoristique) de
Hamilton
Mais si Alonso a gagné une position, Hamilton a gardé le dernier
mot… sur les réseaux sociaux. Le lendemain de la course, le pilote
Ferrari a publié sur Instagram une courte vidéo tirée de la série
britannique culte One Foot in the Grave. On y voit le
personnage principal, Victor Meldrew, répéter inlassablement la
phrase « Je n’y crois pas » — un clin d’œil évident aux
propos d’Alonso.
Interrogé à Austin avant le Grand Prix des États-Unis, Hamilton
a minimisé l’incident avec humour : « Non, je n’ai pas parlé à
Fernando. C’était juste une petite plaisanterie. Je n’avais pas vu
cette émission depuis plus de vingt ans, mais j’ai trouvé ça drôle,
alors je l’ai postée. Que serait la vie sans un peu d’humour
? »
Le ton est léger, mais l’échange illustre une nouvelle fois la
rivalité toujours vivace entre les deux champions, près de vingt
ans après leurs premiers duels chez
McLaren.
Alonso satisfait, Hamilton fataliste
De son côté, Alonso a accueilli la sanction avec satisfaction :
« J’étais content de la pénalité. J’ai gagné une place, c’est
tout ce qui comptait. Même une seconde aurait suffi. »
Hamilton, lui, a préféré relativiser, reconnaissant la gravité
de son problème mécanique : « Les derniers tours étaient
angoissants. J’ai déjà fini une course avec trois pneus, mais
jamais avec trois freins ! Je ne pouvais tout simplement plus
arrêter la voiture. »
Malgré la pénalité et la polémique, le Britannique n’a montré
aucun signe d’amertume : « La sanction était justifiée. Au
final, ça ne change pas grand-chose pour moi. »
Une manière élégante de clore l’épisode… tout en rappelant
qu’entre Hamilton et Alonso, les passes d’armes — qu’elles soient
sur la piste ou sur Instagram — ne sont jamais très loin.