Laurent Astier, vous avez grandi dans la région de Saint-Étienne mais vous l’avez quitté après le baccalauréat…

« Je suis né à Firminy, et ai passé ma petite enfance à Montreynaud, puis à la Ricamarie. De la seconde jusqu’au bac, j’étais en Arts appliqués au lycée Honoré d’Urfé. Puis je suis parti pour un BTS en expression visuelle. Je voulais plutôt travailler dans le graphisme publicitaire. Ma mère est dans la plaine du Forez, je m’y rends donc assez fréquemment. Je me suis parfois ennuyé dans mon enfance à Saint-Étienne, mais j’aime y revenir pour retrouver les souvenirs. Je me suis bien amusé au lycée, on a traîné nos guêtres un peu partout ! »

Saint-Étienne apparaît dans plusieurs de vos albums, qu’il s’agisse d’une fiction comme Cellule Poison ou d’une autobiographie comme La Force de vivre. La ville est une inspiration ?

« Oui ! J’avais eu des idées de récits, je voulais entamer un polar assez glauque et j’avais utilisé la géographie de la ville. J’ai aussi un projet sur la…