L’autrice sud-coréenne, à qui l’on doit l’ouvrage I Want to Die but I Want To Eat Tteokbokki, écoulé à plus d’un million d’exemplaires dans le monde, est morte à 35 ans.
Une disparition qui interroge. D’après la BBC, l’autrice sud-coréenne Baek Se-hee, à qui l’on doit le best-seller autobiographique I Want to Die but I Want To Eat Tteokbokki, est morte à l’âge de 35 ans.
Pour l’heure, les raisons de la mort de l’écrivaine sont encore floues. D’après un communiqué de l’Agence coréenne pour le don d’organes, Baek Se-hee, qui se trouvait en état de mort cérébrale ce vendredi 17 octobre, a fait don de ses organes – son cœur, ses poumons, son foie et ses reins.
Dans ce même communiqué, la sœur de l’autrice a égalemet déclaré que Baek Se-hee avait voulu « partager son cœur avec les autres à travers son travail et inspirer l’espoir ».
Vendue à plus d’un million d’exemplaires dans le monde
Née en 1990, Baek Se-hee s’est fait connaître grâce à son livre I Want to Die but I Want To Eat Tteokbokki. Publié en 2018, cet ouvrage, qui compile les conversations de l’autrice avec son psychiatre au sujet de sa dépression, a connu un succès phénoménal.
Vendu à plus d’un million d’exemplaires dans le monde et traduit dans 25 pays, ce livre a notamment été salué pour avoir permis de normaliser les conversations sur la santé mentale. Une suite, intitulée I Want to Die but I Still Want to Eat Tteokbokki, a été publiée en coréen en 2019. Sa traduction anglaise a été publiée en 2024.
Depuis l’annonce de sa mort, plusieurs internautes lui ont rendu hommage sur les réseaux sociaux. « Merci de nous avoir sauvés grâce à ton honnêteté », écrit un fan sur Instagram. « Créer un seul livre capable de remonter le moral des gens… n’est pas une tâche facile, et j’ai un respect indescriptible pour vous qui y êtes parvenue », abonde un autre.