C’est un tremblement de terre à
Buckingham.
Le prince Andrew, longtemps considéré comme l’enfant terrible
de la monarchie britannique, vient de renoncer à tout ce qui
faisait encore de lui un membre actif de la famille royale. Une
décision inédite, irrévocable, annoncée dans un communiqué
officiel et qui intervient après des jours de tension
intense au palais.
Depuis le
scandale Epstein, le duc d’York était déjà privé de ses
fonctions publiques. Mais cette fois, il va encore plus loin. Sous
la pression du roi
Charles III, son propre frère, le prince Andrew
abandonne ses derniers titres honorifiques et accepte de
disparaître définitivement du paysage royal. Une issue que
personne, pas même les proches du souverain, n’imaginait encore il
y a quelques jours.
Le prince Andrew “tombe sur
son épée” après des années de scandales
Selon The Mail on Sunday, le prince Andrew a fini
par céder à la demande du roi. Dans un communiqué officiel, il
déclare : “En discussion avec
le roi, et ma famille proche et élargie, nous avons conclu que les
accusations continuelles à mon encontre nuisaient au travail de Sa
Majesté et de la famille royale. J’ai décidé, comme je l’ai
toujours fait, de donner la priorité à mon devoir envers ma
famille et mon pays.”
Un aveu lourd de sens. Le
frère cadet du roi renonce à son titre de duc d’York, à son
siège dans l’Ordre de la Jarretière (la plus ancienne distinction
du Royaume-Uni) ainsi qu’à sa place de chevalier grand-croix de
l’ordre royal de Victoria, un honneur que lui avait décerné la
reine Élisabeth II. “Je
n’utiliserai plus mon titre ni les honneurs qui lui sont
conférés”, ajoute-t-il. Il s’agit d’un véritable effondrement
symbolique pour celui qui fut autrefois l’un des visages les plus
visibles de la monarchie britannique. Une source citée par le
Daily Mail confie :
“Le roi est soulagé. Cela devait
arriver.” L’expression utilisée dans les coulisses
est claire : Andrew a “chuté sur son épée”.
Une
décision historique qui redéfinit sa place dans la monarchie
Concrètement, cette annonce
change tout. En renonçant à ses titres et ordres royaux, le prince
Andrew perd tout pouvoir, toute influence et tout rôle
institutionnel au sein de la Couronne. Il ne représente plus la
monarchie, ne participe plus à aucune cérémonie officielle et ne
peut plus porter d’uniforme militaire. S’il reste Prince de naissance (un statut que rien
ne peut lui retirer) il n’a désormais plus aucun poids dans
les affaires royales. Son rôle de Counsellor of State, qui permettait d’agir au
nom du souverain en cas d’empêchement, est désormais
inactif. En clair,
Andrew est aujourd’hui un prince sans royaume, sans fonction et
sans reconnaissance officielle.
Le roi Charles III, qui ne
peut pas le chasser légalement de sa résidence de Royal Lodge, a
préféré cette solution radicale. Andrew conserve donc son logement,
mais il est désormais totalement exclu du cœur de la famille
royale. Son ex-femme Sarah Ferguson perd aussi son titre de
duchesse d’York, redevenant simplement “Sarah Ferguson”. Ses
filles, les princesses
Beatrice et Eugenie, ne sont pas concernées et conservent leurs
statuts. Mais pour leur père, la sanction est totale. La monarchie
britannique signe ainsi la fin d’un chapitre embarrassant. Pour la
première fois depuis le scandale Epstein, le prince Andrew
reconnaît publiquement qu’il est devenu un obstacle pour la
Couronne. Un acte présenté comme volontaire, mais qui
ressemble à une mise à l’écart orchestrée dans les règles. À
Buckingham, c’est un soulagement… et un choc historique.