Arkema Première Ligue. 5e j. Montpellier reçoit Lens à Grammont ce samedi 18 octobre, à 17 h.

Après avoir subi trois revers à la suite dans l’entame du championnat de France (Fleury, Dijon, Le Havre) avec le sentiment d’avoir mal été récompensées, les Montpelliéraines se sont remises la tête à l’endroit, d’abord face à Strasbourg puis en coupe de la Ligue samedi dernier à Toulouse. Et c’est sur cette continuité que l’entraîneur héraultais, Yannick Chandioux, a axé sa semaine de travail. « Continuer à progresser », même s’il est contraint ce samedi à des changements sur le terrain. Notamment en défense, secteur déjà impacté par les départs de ses cadres cet été, Boureille et Deslandes, et qui a vu la latérale Kethna Louis sortir sur blessure (fracture de fatigue) face à Strasbourg. C’est un autre mot que le MHSC a enregistré : s’adapter, comme le rappelle la milieu Ella Palis qui est descendue d’un cran dans la composition de son équipe. « L’important pour moi, c’est de jouer, ce n’est pas un problème personnellement, souligne la Montpelliéraine arrivée au club la saison dernière. On prend beaucoup de plaisir à jouer ensemble. On a une équipe pas mal remaniée, il y a eu un peu d’adaptation au niveau des postes mais on avance toutes dans la même direction et c’est le plus important. Toutes sont à l’écoute, ont envie de travailler. »

« Notre propre adversaire, c’est nous-mêmes »

Comme le rappelle Yannick Chandioux, la coupe de la Ligue samedi dernier a permis « de mettre en place des petites rotations, faire souffler, instaurer de la concurrence même si le groupe est petit, avec deux joueuses qui ont débuté à ce niveau… Ça veut dire qu’on peut aller chercher un peu plus loin dans le groupe des éléments en capacité de jouer. »
Face au promu lensois, qui n’a pris qu’un point en quatre journées, le MHSC n’est qu’à deux longueurs et serait bien inspiré de prendre ses distances, même si son coach prévient : « C’est une équipe qui a créé du danger contre tout le monde, il faudra se montrer vigilent, être concentré sur les phases de transition car c’est une équipe qui se projette rapidement, qui propose un défi athlétique. À nous de le relever.  » Et comme l’indique Ella Palis, « le plus important, c’est nous. On a peut-être eu un début un peu compliqué mais on s’adapte en tout cas. Il faut continuer. On sait que notre propre adversaire, c’est nous-mêmes. »