Publié le
18 oct. 2025 à 7h12
C’est une minutieuse enquête menée par les gendarmes de Haute-Garonne qui a permis de mettre fin au manège de deux motards qui s’adonnaient, depuis quelques mois, à des courses effrénées sur le périphérique de Toulouse. Deux motards, âgés de 31 et 24 ans, qui ont été interpellés chez eux et déférés devant la justice jeudi 16 octobre 2025. Ils circulaient à des vitesses record sur le périphérique, mais surtout filmaient leurs « exploits » pour les diffuser sur les réseaux sociaux. Ce qu’il s’est passé.
« Dépassements dangereux, roues arrière »
Les faits remontent à plusieurs mois. En juin 2025, les deux « pilotes » se filment en train de circuler à des vitesses folles, en plein jour, sur le périphérique de Toulouse. « Dépassements dangereux, roues arrière… Les infractions étaient multiples », racontent à Actu Toulouse les gendarmes de Haute-Garonne.
Ces infractions, les gendarmes ne les ont pas constatées sur place, au bord du périphérique de Toulouse, mais a posteriori en trouvant des vidéos postées par les deux « pilotes » sur le Net.
293 km/h, vitesse très rare sur le périphérique
Sur ces vidéos, les gendarmes ont pu voir les deux motards rouler des vitesses rarement enregistrées sur le périphérique. « À 293 km/h pour l’un et 278 km/h pour 90 autorisés », indiquent les gendarmes.
293 km/h, c’est le record de l’année pour un excès de vitesse dans le département…
Début octobre, un conducteur au volant de sa Volkswagen a été contrôlé à 252 km/h sur une portion limitée à 90 km/h de l’autoroute A64.
Une enquête de fond, les deux motards retrouvés
Pendant plusieurs semaines, les gendarmes du peloton motorisés et les enquêteurs de la gendarmerie de Haute-Garonne ont associé leurs efforts pour retrouver les deux individus. Un « travail de fond » qui a permis d’identifier les deux individus, puis de remonter jusqu’à leurs domiciles situés à L’Union et Rouffiac-Tolosan, au nord-est de Toulouse.
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Déférés devant la justice ce jeudi 16 octobre 2025, ils ont écopé d’une peine de six mois de prison avec sursis et six mois de suspension de permis.
Leurs deux motos ainsi que le matériel qui leur avait permis de filmer ces séquences routières très dangereuses ont été confisqués.
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