Mina Soundiram, François-Régis Gaudry et Valentine Oudard dans « Très très bon » sur Paris Première.
CAPTURE D’ECRAN/TV ONLY.

François-Régis Gaudry et ses chroniqueurs partagent leurs meilleures adresses de l’année dans un épisode spécial sur Paris Première.

Chaque semaine, les fines gueules de l’émission «Très très bon»  arpentent Paris et les grandes régions de France pour nous livrer sur un plateau brasseries incontournables, adresses végétariennes, bouis-bouis inratables, sandwichs gourmands et pâtisseries alléchantes. Ils estampillent chaque lieu d’une notation qui leur est propre : « Bon », « Très bon » ou « Très très bon », la distinction ultime.

Ce dimanche, les rois de la dégustation nous livrent le best of de leurs coups de cœur parisiens de la saison. La crème de la crème de leurs déambulations culinaires en somme. « Nous avons réfléchi aux adresses qui nous avaient le plus marquées au fil de la saison et que nous aimerions garder dans une espèce de carnet ultime », précise François-Régis Gaudryqui officie à la tête du programme depuis son lancement sur Paris Première il y a treize ans.


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Chaque chroniqueur dévoile ses préférences dans son domaine de prédilection (vin, adresses végétariennes, street food…) et fait découvrir à ses comparses ses spécialités préférées. François-Régis Gaudry, de son côté, a craqué pour le canard laqué de Sensation, les galettes de chez Tanguy ou le raffinement de L’Astrance, tenu par Pascal Barbot. Un grand écart de propositions qui lui tient à cœur. « Je n’ai pas de religion en matière de restaurants, confie-t-il. J’aime les petites adresses et, de temps en temps, goûter à de très bonnes tables. »

Insolence culinaire

Le critique culinaire a justement été bluffé par un lieu parisien très en vue : Vaisseau, le restaurant étoilé d’Adrien Cachot, finaliste de la saison 11 de «Top Chef», diffusée en 2020, qui sublime notamment les abats. « J’ai eu un énorme coup de cœur pur cette adresse, précise-t-il. Pour moi, elle symbolise l’énergie de Paris avec une forme d’insolence culinaire, et en même temps, une dimension ludique. Je suis assez infidèle en matière de restaurant, car je cours après les nouveautés, mais j’y suis déjà allé trois fois. Il y a une espèce de protocole et de scénario. C’est une sorte de spectacle très scénarisé, très stimulant intellectuellement. Bravo à Adrien Cachot qui a eu son étoile Michelin. »

Valentine Oudard partage, elle aussi, une sélection éclectique pour les becs sucrés mais son «Très très bon» de l’année revient au goûter de Lucas Carton orchestré par le chef Sylvain Gougeon. Ce dernier mise sur une offre originale et abordable (50 euros par personne) avec un menu dégustation version sucrée aussi gourmand que surprenant. En ouverture, les traditionnels scones (clin d’œil au tea-time) twistés à l’épine-vinette et agrémentés de crème crue, de lemon curd au calamansi et de confiture au cassis (Sylvain Gougeon a grandi à Dijon…). Puis, la crème glacée au miso de pain et bière blanche comme un pré-dessert basé sur la fermentation. « L’idée était de revaloriser le pain du restaurant. Je fais mon propre miso et j’utilise une bière parisienne. C’est basé sur la fraîcheur, l’amertume et la salinité », précise le chef.

Il propose enfin quatre pâtisseries : tarte tatin crème fraîche à la bergamote, moelleux au chocolat condiment de pruneau et vinaigre de cacao, madeleine au citron et sobacha et crêpe soufflée au Grand Marnier. Le tout accompagné d’une boisson chaude, comme une infusion d’herbes fraîches à créer sur demande. Cerise sur le goûter : Sylvain Gougeon fait, lui-même, le service en salle. « C’est un défi d’aller à la rencontre des clients mais aussi un plaisir. Avec ce goûter, on veut surprendre tout en restant gourmands. Être le coup de cœur sucré de l’année signifie pour nous que le travail a payé et que la touche d’originalité dans les accords fait son effet », conclut-il.