Le batteur de Metallica, Lars Ulrich, est revenu sur l’un de ses premiers chocs musicaux : Child In Time de Deep Purple, découvert enfant — une révélation qui a façonné son rapport à la musique.

Un morceau “vivant”, découvert via Made In Japan

Dans le podcast Music And We, Lars Ulrich cite Child In Time parmi les titres qui ont éveillé sa passion. Il se souvient que son père l’a emmené voir Deep Purple à Copenhague en 1973. Ce concert déclenche alors une “quête musicale” qui ne l’a plus quitté.

“Ce morceau avait quelque chose d’épique, un vrai voyage. Chaque version changeait selon l’humeur des musiciens”, explique-t-il. Pour Ulrich, le titre incarne une musique qui “vit et respire”, loin des formats figés : “C’était la première fois que j’entendais un morceau aussi libre. Ça m’a marqué à vie.”

Deep Purple : influence durable et reconnaissance partagée

L’attachement d’Ulrich à Deep Purple est bien documenté. En 2016, il a intronisé le groupe au Rock & Roll Hall of Fame, saluant une formation “techniquement incroyable” et imprévisible sur scène. En août dernier, il a qualifié Made In Japan de “meilleur album live de hard rock jamais enregistré” — un avis que partage Bruce Dickinson (Iron Maiden), pour qui “ce disque a changé [sa] vie”.

Sorti en 1972, l’album culte a été réédité cette année en version Super Deluxe pour son 53e anniversaire. Elle réunit notamment trois interprétations de Child In Time, captées à Osaka et Tokyo. Le titre a aussi été remis en lumière par la série Stranger Things, qui l’utilise dans la bande-annonce de sa cinquième saison.

Pour Lars Ulrich, l’impact de Deep Purple reste sans égal : une musique imprévisible, habitée, et toujours vibrante plus de cinquante ans après sa création.

Made In Japan de Deep Purple (Steven Wilson Remix) :