Le mari de Delphine Jubillar, disparue en décembre 2020, a écopé d’une peine exceptionnellement lourde. Si sa parole n’a pas fluctué, elle est restée vide de sens.

Pourquoi la disparition corps et âme à Cagnac-les-Mines (Tarn) de Delphine Aussaguel épouse Jubillar, 33 ans, infirmière, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, a-t-elle suscité un tel engouement à travers la France ? Pourquoi ces livres, ces scénarios loufoques, ces documentaires avant, pendant et après le procès, ces assises d’Albi envahies de caméras et de micro-perches intrusifs qui traquent la petite phrase par effraction ? Pourquoi ces dizaines de badauds, la nuit, au pied des marches du palais de justice, pour être certains d’obtenir une place dans la salle d’audience ? Pourquoi cette fièvre malsaine de médias et d’avocats qui, pendant quatre ans et demi, ont violé toutes les déontologies ? L’un des mystères de l’affaire réside dans la folie qu’elle a engendrée, éclipsant la douloureuse énigme posée par l’absence de Delphine.

Le verdict rendu vendredi après-midi à la va-vite par une présidente qui donnait l’impression de vouloir se débarrasser d’une corvée administrative…

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Le Figaro

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