Patrick Sébastien était l’«Invité du club», sur BFMTV, ce vendredi 17 octobre.
Capture d’écran – BFMTV.

Invité du «Club BFM», ce vendredi 17 octobre 2025, pour y défendre la sortie de son nouveau livre et évoquer ses ambitions politiques, notamment, l’animateur, chanteur s’agace d’une question erronée de la journaliste.

Certes il dit beaucoup de bêtises. Et certes, il s’en amuse lui-même, de sorte à conserver son public sans jamais perdre la face. Mais il y a des limites, tout de même. Invité du club, sur BFMTV, ce vendredi 17 octobre, l’animateur, humoriste, chanteur, auteur et producteur s’est trouvé dans l’obligation de recadrer une journaliste.

Paola Puerari, autrefois journaliste sur France Inter, Arte et LCI, anime désormais les débuts de soirée de BFMTV. Avait-elle pour ambition d’acculer Patrick Sébastien, son invité? Ses notes étaient-elles erronées? Toujours est-il que l’une de ses questions a fortement agacé l’animateur vedette, venu défendre la sortie de son nouveau livre, Même pas peur, et échanger sur les grands thèmes d’actualité, ses velléités politiques, notamment. «Je ne suis candidat à rien!», a-t-il indiqué dès le début de l’interview.


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Prise à son propre piège

Il a ensuite été question de l’affaire Jubillar, de Justice, de nature humaine et des grands faits divers. Très vite le ton se tend. Patrick Sébastien évoque un crime passionnel. Son interlocutrice le reprend en lui rappelant qu’on ne parle plus de crime passionnel mais de féminicide et que «les mots comptent». Elle a raison. Un peu plus tard pourtant :

«Il y a une polémique en 1995 où vous aviez appelé Jean-Marie Le Pen  à chanter sur scène… Vous vous souvenez de cette polémique?», lui demande-t-elle. Et Patrick Sébastien de répondre: «Répète ce que tu viens de dire, parce que ça, ça m’amuse? Parce que ça alors! J’avais appelé Jean-Marie Le Pen à chanter?».

Prise au piège de sa propre question, Paola Puerari s’embrouille et bredouille: «Ehhhh… Non, je me suis mal exprimée…», tandis que son interlocuteur s’énerve: «J’ai appelé Jean-Marie Le Pen sur scène ?». Et la présentatrice de s’enfoncer plus encore: «Pardon! Je me suis mal exprimée… On peut… Heu… Ce n’est pas un plateau de terreur, ici… On va regarder…».

«Tu viens de dire une bêtise! (…) C’est faux. C’est archi faux… En fait, j’ai fait une caricature de Jean-Marie Le Pen. Vous savez ce que c’est une caricature, c’est une imitation de Jean-Marie Le Pen qui chantait ’on va casser du noir’… Et je me suis fait rentrer dedans. Ce qui est très amusant. Et c’est symptomatique de ce que je dis. C’est que je me suis fait rentré dedans. Ceux qui me sont le plus rentré dedans, c’est Charlie Hebdo , alors que j’ai fait une caricature (…)»

La journaliste tente de reprendre le contrôle. Mais Patrick Sébastien ne l’entend pas de cette oreille. Il explique alors qu’il a ensuite en effet apporté la caricature à l’ancien responsable du Front national. Raison pour laquelle il a été condamné au motif que les Français ne comprennent pas le second degré. Il ajoute qu’il recommencera.


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«Ou alors on n’a plus le droit à la caricature? Vous êtes tous descendus dans la rue pour défendre Charlie Hebdo et les caricatures ! Et vous voudriez qu’on n’en fasse pas?» CQFD.