Par
Glenn Gillet
Publié le
18 oct. 2025 à 18h32
Pas de dépaysement pour Cédric Grolet. À mi-chemin entre sa boulangerie-pâtisserie et son café, ouverts successivement en 2019 et en 2024 à quelques dizaines de mètres l’un de l’autre dans le 2e arrondissement de Paris, le pâtissier star des réseaux sociaux et chef d’entreprise a inauguré ce samedi 18 octobre 2025 sous un soleil radieux « Cédric et la chocolaterie », un nouvel établissement 100 % cacao au nom bien sûr inspiré du roman de l’écrivain britannique Roald Dahl porté à l’écran par Tim Burton.
Pas de Willy Wonka à signaler sur place, mais un Cédric Grolet en chair et en os, comme à chaque nouvelle ouverture, pour présenter sa farandole propositions chocolatées haut de gamme à des centaines de fans qui n’ont pas hésité à attendre dans une longue queue pour accéder à la nouvelle boutique, située au 33 rue de l’Opéra. Avec l’espoir, notamment, de décrocher un des 10 « tickets d’or » cachés au hasard dans les boîtes, pour étoffer l’inspiration littéraire des lieux, et qui donnent droit à 150 euros de chocolat, ainsi qu’à une visite et une dégustation exclusive des lieux.
Pour Cédric Grolet, une chocolaterie telle qu’il l’a « rêvée enfant »
Pour ce nouveau projet, le maître des lieux s’éloigne un petit peu des pâtisseries qui ont fait sa renommée, même si on retrouve en vitrine quelques-uns de ses fameux trompe-l’œil élaborés à l’hôtel Meurice (1er arrondissement) où il est chef pâtissier depuis 2012 et dont les vidéos de fabrication cumulent des centaines de millions de vues sur les réseaux sociaux, que ce soit sur Instagram où Cédric Grolet est suivi par près de 13 millions de personnes, sur TikTok (9 millions d’abonnés) ou encore sur Facebook. Une notoriété qui s’accompagne de plusieurs boutiques hors Paris, à Saint-Tropez, Monaco, Londres et Singapour.
Le pâtissier star Cédric Grolet a inauguré sa nouvelle boutique « Cédric et la chocolaterie » samedi 18 octobre au 33 rue de l’Opéra, à Paris #chocolat #paris #patisserie #fyp
Dans cette nouvelle boutique, le meilleur pâtissier du monde 2018 a voulu donner vie à la chocolaterie « telle que je l’ai rêvée enfant », explique-t-il, et il souhaite d’ailleurs qu’on puisse « s’amuser » dans un esprit enfantin. Entrer dans la boutique s’avère être une belle expérience, tant l’attention portée aux détails du décor atteint des sommets : 150 litres de chocolat coulent en permanence sur un mur tandis que les autres sont en forme de tablettes, le plafond est recouvert d’énormes faux fruits secs en chocolat et les comptoirs sont même en forme de biscuits sablés.
Côtés produits, on retrouve environ une grosse centaine de références déclinées à chaque fois en trois versions : chocolat au lait (fèves de Madagascar), chocolat noir (fèves de Sao Tomé et du Pérou) et chocolat blanc. Le pâtissier de métier est à la manœuvre sur les pralinés et fourrage, ainsi que pour les designs, tandis que le chocolat utilisé pour l’enrobage provient des ateliers de Nicolas Berger à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), qui revendique de s’« assurer de la qualité des fèves de cacao, de leur provenance mais aussi en préservant la pérennité des fournisseurs ». Comptez 7 euros pour un ourson en chocolat « Cédrico », 14 euros pour une tablette classique de 75 grammes, 18 euros pour une barre fourrée ou un coffret de cinq chocolats, 65 euros pour un coffret de vingt, 20 euros pour un gros mendiant, 18 euros pour 300 grammes de pâte à tartiner.
« Il n’y a pas beaucoup de gens comme lui, il ne fait pas de chichis »
« C’est cher, c’est même trop cher mais être ici, ça vaut le coup quand même parce qu’on n’aura pas souvent l’occasion de faire l’ouverture d’un magasin de Cédric Grolet dans notre vie », commente depuis la queue Paula Posada, Colombienne de 26 ans établie à Paris depuis un peu plus d’un an, expliquant avoir découvert les vidéos du pâtissier lorsqu’elle vivait encore dans son pays d’origine. Venue ce dimanche avec son amie et compatriote Gabriela Silva, 27 ans, elle reconnaît qu’elle « n’aime pas tant que ça le chocolat » mais qu’elle a fait le déplacement pour acheter « quelque chose de beau » et de représentatif de la patte Cédric Grolet : « Je fais de la pâtisserie à la maison et je travaille dans le marketing alors cette boutique, c’est un peu le mix parfait des deux. Je trouve que le goût, c’est même pas si important. On est là pour l’expérience, la boutique, le sac… après évidemment, on sait que ça va être très bon ».
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Hélène Cekic, 23 ans et habitante de Charenton-le-Pont (Val-de-Marne), revendique, elle, « un intérêt passionnel » pour Cédric Grolet et explique être déjà venue assister à plusieurs ouvertures de boutiques par le passé et à des présentations de nouveaux produits : « Quand il organise des événements comme ça et que tout le monde y va, j’ai envie d’être. Ce qui est super, c’est qu’il prend toujours du temps avec les gens qui sont là ». La jeune femme a même converti sa mère, venue avec elle pour cette nouvelle inauguration : « C’est très original ce qu’il fait, très créatif et puis ce qu’il fait sur les réseaux sociaux, c’est extraordinaire. Il attire l’intérêt des gens uniquement avec sa passion. Il n’y a pas beaucoup de gens comme lui, il ne fait pas de chichis », salue Sylvie Courtay, 61 ans. Le duo a déjà prévu d’aller retrouver leur pâtissier préféré au Salon du chocolat, qui se déroulera du 29 octobre au 2 novembre 2025 porte de Versailles, et où Cédric Grolet doit être présent.
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