Par

Marie Lamarque

Publié le

18 oct. 2025 à 19h33

Les excès de vitesse se multiplient sur les routes de Haute-Garonne. Et quand ce n’est pas le chiffre record affiché sur le compteur qui interpellent les policiers, c’est la méthode peu discrète employée par le conducteur pour tenter de se dédouaner. Illustration à Toulouse.

150 km/h au lieu de 90

Les contrôles de nuit s’annoncent parfois inattendus sur les grands axes qui bordent la Ville rose. Ce jeudi 16 octobre 2025, aux alentours de 3h du matin, une Renault Clio atteint les 150 km/h au lieu de 90. Le radar est positionné sur l’A64, l’axe qui relie Bayonne à Toulouse, au niveau du pont de l’avenue du général Eisenhower.

Au signal des gyrophares, le bolide poursuit sa course, en prenant tous les risques : dépassement par la droite, non-respect des distances de sécurité avec les autres usagers… avant de sortir du périphérique toulousain.

Le conducteur démasqué

Les policiers retrouvent le véhicule, à l’arrêt, dans le secteur de La Cépière, quelques kilomètres plus au nord. Mais surprise, pas de conducteur au volant. Il ne reste, dans la voiture, que deux passagers.

Mais les forces de l’ordre sentent l’entourloupe. Avec l’aide des images des caméras de la Ville, ils comprennent que l’un d’eux n’est pas à sa juste place. Confondu, le conducteur démasqué, âgé de 33 ans, est interpellé.

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Ses tests à l’alcool et aux stupéfiants reviennent négatifs mais « il est très défavorablement connu des services », indique une source policière d’Actu Toulouse.

Relâché à l’issue de sa garde à vue, il devra prochainement s’expliquer devant le tribunal.

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