Par

Laurent Fortin

Publié le

18 oct. 2025 à 14h28

Depuis le 1er septembre, Loïc Le Moullec a ouvert un studio rue Henry-Delahaye, à Vertou. Le photographe n’est pas un inconnu de la profession dans le sud-Loire puisqu’il en est à sa troisième boutique. Après des études par apprentissage à la fin du siècle dernier et quatre années comme employé chez un gérant à Carquefou, il avait repris le magasin du seul photographe en activité au Loroux-Bottereau, en 2004, qui partait en retraite.

Une aventure qui dura 13 ans, avec un déménagement place de l’église durant cette durée.

Ce fut hyper intéressant. Il y avait une proximité avec les gens dans une petite ville, avec un commerce dynamique qui m’a beaucoup porté.

Lors de cette période, il : sera même décoré de la médaille de la ville. Juste avant de partir, en 2017, pour Rezé.

Je voulais me rapprocher de chez moi et agrandir le cercle de ma clientèle.

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Là aussi, il reprend l’affaire d’un photographe qui a cessé son métier. Mais beaucoup plus importante. Loïc Le Moullec a deux salariés avec lui dans son local de 170 m2.

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Des photos en studio

Aujourd’hui, le lauréat de plusieurs concours de meilleurs portraitistes de France en 2009 avait envie de retrouver « une âme de bourg » et de « rue commerçante ». Il l’a trouvé cet été « après deux-trois ans de recherche ».

Dans ce petit local, Loïc Le Moullec poursuit donc son activité, avec ses « shootings » en studio : grossesse, naissance, famille, vie professionnelle, animaux et même iris. Une dernière technique qui permet de capturer en quelques secondes toutes les nuances du fond de l’œil dans ses moindres détails.

Un type de cliché qui a le vent en poupe.

Autre service : les photos d’identité.

Elles sont conformes à ce que demande l’administration, contrairement, au photomaton où il faut parfois s’y reprendre à plusieurs reprises.

Les copies et restaurations de photos anciennes sont aussi régulièrement demandées comme le tirage de photo minute (à partir d’une clé USB) pour conserver tout ou une partie des stocks d’images sur papier. Car l’accès à tous à la photo avec les smartphones a agité la profession. Qui garde toute sa place et son utilité.

Ce n’est pas parce que tu as un beau crayon que tu es un bon écrivain,

Loïc Le Moullec.

Interrogé sur l’avenir du métier, cet artisan de l’image observe de près l’évolution de l’intelligence artificielle qui pourrait révolutionner bon nombre de filières.

Avec nos rendez-vous en studio ou sur le terrain, nous sommes aussi des créateurs d’émotions. C’est aussi pour cela qu’une photo est réussie. Et ça l’IA n’y arrivera pas.

Le photographe

Il n’y a pas photo.

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