RÉCIT – Depuis l’interruption d’un cours du professeur Fabrice Balanche par des militants pro-Gaza, la polémique ne redescend pas.
Sur fond de conflit israélo-palestinien et de mobilisations étudiantes pro-Gaza, c’est le grand retour de l’islamo-gauchisme sur la scène universitaire. Et de la bataille rangée entre deux camps que tout sépare. Depuis l’affaire Balanche, survenue le 1er avril à Lyon 2, l’affrontement va crescendo entre ceux qui dénoncent une convergence à l’œuvre entre extrême gauche et islamisme et ceux pour qui l’islamo-gauchisme serait un pur fantasme relevant du seul registre de l’extrême droite.
Fabrice Balanche appartient au camp des premiers. Homme de droite, il est conseiller municipal LR à Caluire-et-Cuire (Grand Lyon). Mais il est surtout agrégé de géographie, spécialiste du Proche-Orient, en particulier de la Syrie et du Liban, où il a vécu une dizaine d’années, et enseignant-chercheur à Lyon 2. Pour lui, c’est la double peine. Contraint de quitter son cours sous les huées de militants propalestiniens le 1er avril dernier, il a été lâché en rase campagne par la présidente de l’université Lyon 2…
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