Benjamin Netanyahu, ici à Jérusalem en israël, le 16 octobre 2025.

ALEX KOLOMOISKY / AFP

Benjamin Netanyahu, ici à Jérusalem en israël, le 16 octobre 2025.

GAZA – C’est un avertissement formulé par Benjamin Netanyahu ce samedi 18 octobre. Le Premier ministre israélien a affirmé que la guerre dans la bande de Gaza ne s’arrêtera définitivement qu’avec le désarmement du Hamas et la démilitarisation du territoire palestinien, prévue par la seconde phase de l’accord de cessez-le-feu.

Cette seconde phase inclut « le désarmement du Hamas, ou plus précisément la démilitarisation de la bande de Gaza, et avant cela, la confiscation des armes du Hamas », a déclaré Benjamin Netanyahu sur la chaîne télévisée Channel 14. « Lorsque cela aura été accompli avec succès – j’espère de manière simple, mais sinon, à la dure, – alors la guerre prendra fin », a-t-il ajouté, alors que le Hamas a rejeté jusque-là tout désarmement.

L’armée israélienne a de son côté annoncé que la Croix-Rouge était en route dans la soirée pour récupérer dans le sud de la bande de Gaza « plusieurs » corps d’otages, après l’annonce par la branche armée du Hamas qu’elle remettrait à 21h (heure française) les dépouilles de deux otages, retrouvées selon elle plus tôt dans la journée.

Le bureau de Benjamin Netanyahu a par ailleurs affirmé que la réouverture du point de passage de Rafah entre la bande de Gaza et l’Égypte, crucial pour l’entrée d’aide humanitaire dans le territoire palestinien dévasté, « sera envisagée en fonction de la manière dont le Hamas s’acquittera de ses obligations en matière de restitution des otages et des corps des défunts, et de mise en œuvre du cadre convenu ». Ce point de passage, dont l’ouverture est réclamée par la communauté humanitaire, restera fermé « jusqu’à nouvel ordre », a précisé le bureau.

Cette fermeture « bloque l’entrée des équipements spécialisés nécessaires » pour rechercher les corps sous les décombres et « entraînera des retards importants dans la récupération et la remise des dépouilles », a réagi le Hamas dans un communiqué.