XOSE BOUZAS / Hans Lucas via AFP
Bruno Le Maire, ici à Paris, le 28 mai 2025.
POLITIQUE – Bruno Le Maire a été un éphémère ministre des Armées du gouvernement Lecornu I, dans lequel il est resté en poste seulement un jour au début du mois d’octobre. Mais ce qui nous intéresse ici remonte à plus loin, quand il était encore ministre de l’Économie, entre 2017 et 2024.
Dans une interview pour TF1 Info publiée vendredi 17 octobre, Bruno Le Maire répond notamment aux oppositions, dont Les Républicains, qui lui reprochent d’être « l’homme des 1 000 milliards de dette ».
« Pendant la crise Covid et pendant la crise de l’inflation, ils (les oppositions) n’ont cessé de me demander plus », affirme l’ancien ministre face au journaliste économique François Lenglet (voir la séquence en vidéo plus bas). « Tous circulaient dans mon bureau en me disant : il nous faut plus pour les boulangers, les artisans et les commerçants (…) vous ne pouvez pas débrancher les aides ou retirer le quoi qu’il en coûte », se remémore-t-il, comme le rapporte Le Parisien.
« Quelle fourberie »
« Ils venaient tous gémir, pleurer dans mon bureau pour que je dépense plus. Ils ont tous déposé des amendements qui représentent des dizaines de milliards d’euros de dépenses supplémentaires », poursuit Bruno Le Maire, incisif. Pour ce « tous », il cite alors « la droite, les oppositions, le Rassemblement national ». « Aujourd’hui, ce sont les mêmes qui viennent me dire 1 000 milliards de dette. Quelle fourberie », s’émeut-il encore.
« Quelle fourberie aussi sur le fond, parce que quand je suis arrivé, la dette n’était pas à zéro. Elle était à 2 200 milliards d’euros. Si j’étais vraiment le problème de la dette, il n’aurait pas existé avant. Si j’étais vraiment le problème de la dette, il suffisait que je m’en aille et le problème aurait été résolu », continue-t-il son explication.
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« On ne réglera pas les problèmes avec des fourberies, en essayant de se dédouaner comme le fait toute la classe politique et en essayant de pointer du doigt un seul homme d’une manière révoltante, indigne, scandaleuse et malhonnête. La fourberie, ce n’est pas mon truc », lâche encore l’ancien ministre de l’Économie, remonté.