Par
Solène Lavenu
Publié le
18 oct. 2025 à 18h50
19 h 12 ce vendredi 17 octobre 2025 : les pompiers de Coutances (Manche) sont avertis d’un feu dans le conduit d’une cheminée à Bricqueville-la-Blouette. 0 h 15, dans la nuit de vendredi à samedi : les pompiers d’Avranches, cette fois, sont mobilisés pour un feu de cheminée à Saint-Loup…
Pour l’une comme pour l’autre des interventions, les pompiers ont vite maîtrisé la situation et aucun drame n’est à déplorer. Cependant, les conséquences sont parfois plus graves. Chaque année, avec le froid qui revient, les cheminées sont rallumées, et des tragédies se jouent.
Penser à ramoner
Pour éviter de telles situations, un seul conseil : ramoner. « La loi exige le ramonage de sa cheminée une fois par an. Mais à cette saison, nos agendas sont pleins. Il faut parfois attendre pour obtenir un rendez-vous », détaille Franck Requier, ramoneur à Anneville-en-Saire.
Faire preuve de patience et ne pas rallumer son feu. « Souvent, on se dit que cela peut attendre… »
Pour éviter tout risque, le ramoneur conseille même deux ramonages par an pour les cheminées utilisées comme les principaux chauffages de l’habitation.
Mais la suie n’est pas la seule cause des incendies de cheminée. C’est parfois l’utilisation que l’on en fait qui augmente le risque. « Il ne faut pas trop pousser le rendement de sa cheminée et ne pas brûler n’importe quoi », conseille encore le professionnel.
Vidéos : en ce moment sur ActuNe pas oublier le débistrage
Enfin, un débistrage est aussi conseillé. L’opération, qui n’est pas obligatoire (mais qui peut être exigée dans certaines situations par la réglementation), consiste à nettoyer en profondeur les conduits de cheminée ou de poêle pour éliminer le bistre, cette substance noire, dense et collante, « un peu comme du goudron », précise Franck Requier, et formée par la combustion incomplète des combustibles.
Pour cela, il faut faire appel à un professionnel : un débistreur. « Tous les ramoneurs ne le font pas. C’est une opération plus complexe qui nécessite du matériel particulier », détaille le ramoneur. Un entretien conseillé tous les 5 ans maximum.
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