Par

Théo Zuili

Publié le

23 avr. 2025 à 17h57

Utiliser un poisson vivant comme appât pour en attirer un autre : c’est le principe de la pêche au vif. Une technique de pêche encore tolérée en France, mais qu’une association animaliste juge « particulièrement cruelle ». PAZ (Projet animaux zoopolis) demande l’interdiction de la pratique à Lyon, sur le lac du parc de la Tête d’Or.

« Les poissons sont transpercés vivants, laissés sans possibilité de fuite face à leur prédateur », dénonce l’association, qui se mobilise depuis plusieurs années contre cette pratique. « Torturer des animaux n’est ni un sport, ni un loisir. »

Une pratique cruelle

Alors que la pêche aux carnassiers (brochet, perche, sandre…) est ouverte le 26 avril, PAZ craint avec elle « la grande reprise de la pêche au vif » à Lyon. Une technique parmi « les plus cruelles existant en pêche de loisir », estiment les animalistes.

Depuis 2019, un arrêté municipal encadre la pêche de loisir sur le lac du parc de la Tête d’Or à Lyon et impose aux pêcheurs de relâcher les poissons capturés. Pour PAZ, ce texte reste trop flou et mal appliqué : « Aucun affichage n’est présent aux abords du lac, contrairement à ce que prévoit l’arrêté », affirme l’association qui souhaite même aller plus loin.

Vidéos : en ce moment sur ActuUne demande au maire de Lyon Grégory Doucet

Ce mercredi 23 avril 2025, PAZ demande à la mairie écologiste et son maire Grégory Doucet de « publier un arrêté clair interdisant la pêche au vif », d’installer une signalétique visible sur place, et de « former les agents municipaux à faire respecter cette interdiction ».

Grégory Doucet aurait logiquement dû répondre favorablement à notre demande depuis bien longtemps, mais malheureusement ce n’est pas le cas !

PAZ

L’association rappelle que le parti Les Écologistes, dont est issu le maire, a officiellement pris position contre la pratique de la pêche au vif en 2022. « Il est temps de traduire les paroles en actes », appelle PAZ.

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