Une lutte écologiste menée à la main durant une décennie. Son but ? Rendre accessible au public la portion du cours d’eau des Aygalades (15e) au niveau de la cité des arts de la rue où se situe une cascade d’eau azur, un bijou au cœur des quartiers Nord, en le dépolluant dans la durée.
La cascade des Aygalades, sur la parcelle de la cité des arts de la rue, aux Aygalades (15e). / DR
Tout est parti de l’idée un peu folle de la Cité des arts de la rue, puis de la structure qui l’a reprise en gérance il y a deux ans – Lieux publics.
200 personnes investies chaque année pour dépolluer
Entre les cités des Aygalades et la Viste, 60 tonnes de déchets souillaient les eaux du ruisseau des Aygalades. Le centre de formation Epide de Marseille, Unis Cité Marseille, une association pionnière du service civique qui pousse ses candidats vers des missions d’intérêt général, mais aussi l’association de démocratisation du jardinage, Jardinot, et l’association des amis des Aygalades rejoignent la Cité des arts de la rue en 2015 pour corriger la situation et rendre le site accessible à nouveau au public.
Le ruisseau des Aygalades, sur la parcelle de la cité des arts de la rue, aux Aygalades (15e). / DR
« Il y avait, très tôt, cette volonté de « désanthropiser », de rendre à nouveau un site naturel à la fois sexy et protégé. Ce qui est un peu paradoxal, c’est que quand on le regarde de haut, il se situ…