DÉCRYPTAGE – À quelques jours de l’incarcération de l’ex-chef de l’État, la Chancellerie ne cache pas que sa sécurité est une préoccupation.

À la Chancellerie, dans le proche entourage de Gérald Darmanin, on le martèle : «Garantir la sécurité de Nicolas Sarkozy  en détention est une préoccupation pour le ministère comme pour l’administration pénitentiaire». Cette dernière hérite d’un dossier difficile dont elle se serait sans doute bien passée.

Ce n’est pas seulement parce qu’il s’agit d’un ancien chef de l’État, c’est aussi parce que «ce dernier fait l’objet d’une protection particulière depuis longtemps», rappelle-t-on Place Vendôme. Aussi pour les pouvoirs publics, hors de question de prendre le moindre risque puisque le service de protection des personnalités s’arrêtera au seuil de la prison de la Santé où les surveillants pénitentiaires prendront le relais.

Aussi, dans ses préconisations au Parquet national financier (PNF), qui ont également été transmises à ses avocats, l’administration pénitentiaire a insisté sur la nécessité que Nicolas Sarkozy ne croise pas d’autres détenus durant sa détention et qu’il conserve les…

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Le Figaro

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