La ville d’Austin, au Texas, accueille dimanche le Grand Prix des Amériques de Formule 1. Cette saison, trois courses se déroulent outre-Atlantique, symbole du succès récent de ce sport aux Etats-Unis.
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Publié le 19/10/2025 11:11
Temps de lecture : 2min

Une voiture de l’écurie Williams le 23 octobre 2022 lors du Grand Prix d’Austin, au Texas (ALEX BIERENS DE HAAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)
Les 20 meilleurs pilotes du monde se retrouvent au Texas ce week-end. Le Grand Prix de Formule 1 d’Austin se court dimanche 19 octobre. C’est le deuxième des trois rendez-vous américains prévus cette saison avec Miami et Las Vegas.
Les États-Unis ont longtemps disparu du calendrier de la Formule 1. Dans les années 90, à nouveau en 2008, jusqu’à leur retour en 2012, justement à Austin. Mais c’est en 2017 que tout change, avec l’arrivée d’un nouveau propriétaire, l’Américain Liberty Media.
Le journaliste Lionel Froissard suit l’actualité de la Formule 1 depuis 50 ans : « Liberty Media s’est emparé de la F1 et en a fait un spectacle total », avec, par exemple, de nombreux concerts tout au long des week-ends de courses, qui s’étalent bien souvent du jeudi au dimanche. « Ce ne sont pas des concerts avec des artistes régionaux, ce sont vraiment des stars internationales », témoigne le spécialiste. Par exemple, à Austin, Liberty Media s’est payé Van Halen, Kendrick Lamar, Imagine Dragons, Maroon 5 ou encore les Foo Fighters.
« Surtout, la F1 s’est ouverte de manière incroyable aux célébrités, aux VIP, qui déambulent dans le paddock, et sont présents sur la grille de départ. Tout ça, bien sûr, est télévisé », poursuit le journaliste. Liberty Media est aussi à l’origine de la série Drive to Survive, diffusée depuis six saisons sur Netflix.
« C’est incroyable de voir la progression de notre sport, ici, aux États-Unis. »
Lewis Hamilton, sept fois champion du monde de Formule 1
Les pilotes, aussi, jouent le jeu du show à l’américaine, à l’image du Britannique Lewis Hamilton au volant de sa Formule 1 dans les rues de New York l’année dernière. « Ça fait maintenant 16 ans que je suis pilote et les gens sont de plus en plus nombreux à nous suivre chaque année. Le fait que nous soyons accueillis comme ça et qu’une voiture de Formule 1 circule dans les rues de New York, sur la cinquième Avenue, en est la preuve », sourit le pilote Ferrari.
Et les entreprises américaines sont, elles aussi, de plus en plus nombreuses à signer des contrats publicitaires avec la Formule 1. Au total 27 sociétés, cela représente 40% de la manne financière. Et sur la piste, en plus de l’écurie du milliardaire américain Gene Haas, le géant General Motors alignera deux Cadillac l’an prochain, pilotées par le Mexicain Sergio Perez et le Finlandais Valtteri Bottas.