Ce samedi 18 octobre 2025, au cœur de Perpignan, la 41e édition du Prix Méditerranéen a récompensé six auteurs pour leur ouvrage.

Voilà plus de quatre décennies que le Centre Méditerranéen de Littérature (CML) célèbre l’art des mots au cœur de Perpignan. Ce samedi 18 octobre 2025, cette institution culturelle catalane a distingué pour la 41e fois le meilleur cru littéraire. Avec son Prix Méditerranéen, le CML veut rendre « hommage à la Mare Nostrum, cette mer au milieu des terres, berceau de tant de civilisations, de récits et de rêves », rappelle André Bonet, fondateur du Centre Méditerranéen de Littérature et adjoint à la culture à Perpignan.

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Dans le décor cossu de l’hôtel Pams, au quartier Saint-Jacques, le jury s’est réuni ce samedi pour récompenser les lauréats. Des juges de renom parmi lesquels Bernard Thomasson, Alain Vircondelet, Romain Puértolas, Philippe Vilain et Thierry Clermont.

Les récipiendaires des prix Méditerranée, venus de Grèce, du Liban, d’Italie, de Turquie et d’Espagne ont présenté leurs livres primés :

– Pierre Adrian (Hôtel Roma, Gallimard),

– Dimitris Sotakis (Demi-cœur, Intervalles)

– Carmen Boustani (May Ziadé, la passion d’écrire, Des Femmes – Antoinette Fouque),

– Georgia Makhlouf, (Pays amer, Presses de la cité),

– Olivier Catel (Jérusalem, un cœur de pays, Cerf)

– Jean-Claude Ettori (In Fabula, Erick Bonnier).

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Cette 41e édition du Prix Méditerranéen n’a pas oublié de rendre hommage à Boualem Sansal. Vainqueur de cette récompense en 2022, l’écrivain est emprisonné en Algérie depuis le 16 novembre 2024. Détenu dans une prison de Koléa, à 35 km à l’ouest d’Alger, il a été condamné le 27 mars dernier lors d’un procès « surprise et express » (moins de 20 minutes) à une peine de cinq ans de prison ferme et à une amende de 500 000 dinars (environ 3 500 euros). Il lui est reproché d’avoir provoqué une « atteinte à l’unité nationale ».