Après une saison frustrante sans podium,
Lewis Hamilton croit plus que jamais en ses chances avec Ferrari au
Grand Prix des États-Unis.
Depuis son arrivée chez Ferrari,
Lewis Hamilton vit une première saison loin des espérances.
Dix-huit Grands Prix disputés, aucun podium à la clé — une
statistique inhabituelle pour le septuple champion du monde. Mais à
Austin, le pilote britannique semble prêt à briser la
malédiction.
Classé cinquième sur la grille,
Hamilton s’élancera juste derrière son coéquipier Charles Leclerc.
Si la Scuderia a souvent montré des signes de progrès cette saison,
les résultats ne se sont pas encore traduits par un retour sur le
podium pour son nouveau fer de lance. Pourtant, ce week-end au
Texas, Hamilton semble retrouver confiance et rythme.
« Oui, c’est possible,
a-t-il assuré. Il faut que je passe George [Russell],
c’est la clé. Mercedes est rapide, comme toujours, et ils ont
apporté des améliorations, tout comme Red Bull. Mais être aussi
compétitifs sans ces nouveautés, c’est très encourageant. »
Des progrès visibles à
Austin
La journée de samedi a marqué
un net regain de forme pour Hamilton. Huitième lors des
qualifications Sprint, il a trouvé davantage de rythme en
configuration course et estime que Ferrari dispose désormais d’un
meilleur équilibre global.
« La voiture devrait être
mieux équilibrée pour la course, a-t-il confié. J’ai
appris pas mal de choses sur les lignes et les points de freinage
pendant le Sprint, même avec les deux safety cars. Ça m’a permis de
comprendre où placer la voiture. »
Le Britannique reste néanmoins
lucide : malgré les progrès, Ferrari n’a plus introduit
d’évolutions majeures, contrairement à Mercedes et Red Bull.
Pourtant, Hamilton se dit satisfait du niveau actuel de
performance, signe que la monoplace italienne retrouve peu à peu de
la constance.
Le défi : battre Russell et
viser le top 3
Pour espérer décrocher son
premier trophée sous les couleurs de Maranello, Hamilton devra
d’abord battre George Russell, placé juste devant lui sur la
grille. L’objectif est clair : passer rapidement la Mercedes pour
se mettre dans le bon wagon et suivre le rythme de Verstappen,
Norris et Leclerc.
« Globalement, je suis
content du week-end, a ajouté Hamilton. Les qualifications
n’ont pas été aussi bonnes que je l’espérais à cause d’un gros
sous-virage qui a détruit mes pneus, mais je sens que nous sommes
dans le bon rythme pour dimanche. »
Malgré une saison en dents de
scie, l’ambiance semble plus sereine chez Ferrari. Le duo
Leclerc-Hamilton commence à trouver ses repères, et la SF1-25
montre enfin un comportement plus prévisible.
Si le Britannique parvient à
monter sur le podium à Austin, ce serait bien plus qu’un simple
résultat : un signe fort que l’ère Hamilton-Ferrari commence enfin
à porter ses fruits.