Les auditions n’ont rien donné.

Interpellées mercredi et placées en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur le meurtre d’Ashur Sarnaya à Lyon, les cinq personnes ont été laissées libres sans poursuite.

Ces individus, de nationalité algérienne et en situation irrégulière en France, avaient été identifiés comme étant en lien avec le principal suspect de l’affaire, un Algérien arrêté en Italie le 2 octobre dernier.

Les enquêteurs voulaient vérifier s’ils avaient pu l’aider dans la réalisation de son meurtre, ou dans sa cavale à l’étranger, puisqu’ils avaient déterminé qu’ils avaient échangé avec lui autour du 10 septembre, date à laquelle il aurait tué Ashur Sarnaya.

Le motif exact de son passage à l’acte reste flou. Ashur Sarnaya, chrétien irakien en fauteuil roulant, avait été poignardé au cou le 10 septembre dernier alors qu’il était en live sur TikTok en bas de son immeuble de la rue Sergent Michel Berthet dans le 9e arrondissement de Lyon. Le quadragénaire partageait sur les réseaux sociaux des contenus en lien avec sa foi chrétienne. Ce qui lui valait d’être parfois menacé sur TikTok.

Le suspect, toujours détenu en Italie, est au centre d’une enquête pour assassinat en relation avec une entreprise terroriste.