Par
Rédaction Cahors
Publié le
19 oct. 2025 à 17h00
L’association Désir de Livres de Martel lance un tout nouvel événement : » Festi-mini « , les 24 et 25 octobre à la bibliothèque et à la salle du Bellay de Souillac. Cette première édition, dédiée aux enfants de 6 à 12 ans, accueillera Marie Sellier, grande autrice jeunesse et pionnière du livre d’art pour enfants. Au programme : rencontres, ateliers, découvertes et création autour des mots et du dessin.
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L’association Désir de Livres de Martel, se dote d’une nouveauté « Festi-mini » qui verra le jour les 24 et 25 octobre prochain, à la bibliothèque de Souillac. Elle se présente sous forme de rencontre et des ateliers autour de la lecture et du dessin.
Une autrice majeure pour inaugurer le « Festi-mini »
Avec le Prix Anne Ténès des collégiens et lycéens, l’association s’engage spécifiquement auprès des adolescents, depuis 6 ans maintenant. Cette année, l’équipe a souhaité élargir son action en direction des plus jeunes, enfants de 6 à 12 ans. Et pas avec n’importe quelle auteur, c’est avec Marie Sellier autrice jeunesse depuis 30 ans que « Festi-mini » sera inauguré. Elle a notamment quasiment inventé un « genre » : le livre d’art pour enfants.
Désir de Livres élargit son engagement auprès des jeunes
Deux rendez-vous auront lieu, vendredi 24 octobre, à 15 h à la bibliothèque de Souillac ; pour une rencontre avec les enfants et les parents, découverte de ses livres, échanges autour de son travail. Samedi 25 octobre, à partir de 1 an, à la salle du Bellay à Souillac avec atelier pour les enfants de 6 à 12 ans (sur réservation). Une après-midi de découverte et de création autour de la lecture et du dessin. À 14 h, accueil, à 16 h pause goûter et dédicaces à 16 h 30, atelier « Les mots sont des oiseaux ». Réservation indispensable : [email protected]. Évènement gratuit.
La Vie Quercynoise : Comment va se dérouler cet atelier ?
Marie Sellier : De manière ludique avant tout ! Le premier atelier permet de découvrir l’autoportrait. En observant ensemble quelques « grands » autoportraits, puis en s’exerçant à se raconter, en mots et en dessins. Le second atelier se construit autour de mon album « Les mots sont des oiseaux », qui évoque la naissance de l’écriture. Il y aura un temps pour la lecture, puis les enfants seront invités à construire leur propre histoire, en utilisant non des mots, mais des tampons idéogrammes. Point commun aux deux ateliers : la découverte passe par l’expérimentation et la création… on n’apprend jamais mieux qu’en s’amusant ! Raconter aux enfants Matisse, Cézanne, Rodin, les impressionnistes ou les châteaux de Versailles, de Fontainebleau…
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La majeure partie de votre œuvre porte sur la transmission de l’art, de la création, du patrimoine architectural ; comment s’est construite cette vocation ?
Petite fille, j’ai eu la chance d’avoir une grand-mère passionnée d’art, qui m’emmenait régulièrement au musée, pour me « raconter » des tableaux, sans jamais m’ennuyer. L’art est devenu un compagnon indispensable dans ma vie d’adulte, et j’ai eu envie de partager cet amour, de tendre la main à d’autres enfants. L’exercice est passionnant, et très différent. Des ouvrages scolaires et pédagogiques : chaque album doit avant tout raconter une histoire, mobiliser l’émotion et la rêverie. Il s’agit d’éduquer le regard en douceur.
La rencontre du 24 octobre à la médiathèque de Souillac sera aussi l’occasion de découvrir l’autre volet de votre production : les contes et histoires illustrées… Expliquerez-vous comment se construit un album pour enfants ?
Oui, bien sûr j’expliquerai comment se « fabrique » un album pour enfants. Le conte, c’est une démarche bien différente des livres d’art, car dans ce domaine, purement imaginaire, j’ai toute latitude pour créer une fiction. C’est aussi l’immense plaisir de collaborer avec des illustrateurs, de faire dialoguer texte et images pour nourrir l’imaginaire. Un exercice très exigeant : un enfant ne se « force » pas à poursuivre un livre si son attention n’est pas constamment captée. À l’heure des écrans, alors que les enfants sont sur-sollicités… c’est un défi.
S.B.
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