Max Verstappen (Red Bull) a remporté le Grand Prix des États-Unis 2025 de F1 devant Lando Norris (McLaren) et Charles Leclerc (Ferrari). 

Après le double abandon de la veille lors du sprint, tous les yeux sont tournés vers les pilotes McLaren. Très largement en tête du championnat il y a encore quelques épreuves, Oscar Piastri et Lando Norris ont vu leur avance s’éroder depuis Monza. Max Verstappen, auteur d’une nouvelle pole position à Austin et armé d’une Red Bull désormais capable de rivaliser partout avec la MCL39, revient en effet fort et les mésaventures du sprint ont encore renforcé la pression qu’il met sur les pilotes orange.

Derrière le Néerlandais, Norris s’élance en seconde position, devant Charles Leclerc, George Russell, Lewis Hamilton et Piastri, le leader du championnat signant au passage son deuxième plus mauvais résultat de la saison dans l’exercice des qualifications, après Bakou. Au moment d’entamer le tour de formation et de découvrir les pneus de départ des 20 acteurs, l’on découvre que dans le top 15 tous les pilotes vont s’élancer en mediums, sauf Leclerc qui choisit les tendres. Côté météo, le ciel est dégagé, le vent souffle fort et a changé de direction par rapport à la veille ; le mercure affiche 28°C dans l’air et 45°C sur la piste.

Norris dans un sandwich Ferrari
 

Au départ, Verstappen se met rapidement sur la trajectoire intérieure pour couvrir Norris. Le Britannique, bloqué par le pilote Red Bull, voit alors Leclerc tenter l’extérieur au premier virage. Armé de ses tendres, le Monégasque réaccélère mieux en sortie et dépasse la McLaren. Derrière, Hamilton et Piastri ont tous les deux passé Russell. Ce dernier se fait d’ailleurs pressant sur l’Australien en fin de tour. Peu de grabuge à noter dans les premiers instants, hormis un léger contact entre Gabriel Bortoleto et Alexander Albon qui a renvoyé le pilote Williams au dernier rang.

Rapidement, Verstappen creuse un écart de plus d’une seconde sur Leclerc, qui est sous la menace de Norris dès le troisième tour. En buttant sur la Ferrari au numéro 16, Norris est sous la menace de Hamilton derrière lui. Pendant que Verstappen creuse un écart de trois secondes sur ses suiveurs, un accrochage a lieu entre Kimi Antonelli et Carlos Sainz plus loin dans le peloton, au virage 15. L’Italien est envoyé en tête-à-queue mais peut repartir, alors que l’Espagnol doit mettre pied à terre, demi-train avant droit abîmé, peu avant l’entrée des stands. La Virtual Safety Car est déployée pour dégager la Williams.

 

La course reprend au début du neuvième tour, avec Verstappen en tête, trois secondes devant Leclerc et cinq secondes devant Norris. Suivent ensuite Hamilton, Piastri, Russell, Tsunoda, Bearman, Hülkenberg et Alonso. Un seul pilote a profité de la VSC pour rentrer, c’est Albon.

Norris vient à bout de Leclerc…

Après quelques tours de tranquillité, Leclerc voit Norris attaquer pour revenir dans ses échappements. Au 15e tour, aidé du DRS, Norris se porte sur l’extérieur de Leclerc au virage 12 mais le Monégasque résiste. Pendant ce temps, Verstappen en profite pour porter son avance à sept secondes alors que le leader du championnat, Piastri, semble en difficulté en termes de rythmes puisqu’il est à quatre secondes de Hamilton devant lui. 

Au 19e tour, Norris retente sa chance au virage 12 mais Leclerc continue de résister, sous les yeux d’un Hamilton qui patiente. L’écart à l’avantage de Verstappen monte à neuf secondes. Finalement, au 21e tour, Norris parvient à doubler la Ferrari au virage 12, en dépit d’une tentative un peu désespérée du Monégasque pour le surprendre à nouveau au virage 15. Norris est à dix secondes de Verstappen.

Après Norris, c’est Hamilton qui se fait menaçant sur Leclerc. Ferrari n’applique pas de consigne, et la lutte est âpre entre les deux pilotes, le septuple champion du monde abdiquant avant que Leclerc ne plonge dans la voie des stands en fin de 22e tour, pour repartir neuvième en gommes mediums. Au 27e tour, il dépasse aisément Hülkenberg pour se hisser au huitième rang.

 

À la mi-course, Verstappen compte toujours une dizaine de secondes d’avance sur Norris, une quinzaine sur Hamilton et une vingtaine sur Piastri. Leclerc remonte au sixième rang en dépassant Bearman puis Tsunoda. Au 30e tour, pour la première fois, Norris passe sous la barre des dix secondes d’écart. C’est à la fin de ce tour que Piastri passe aux stands pour monter des pneus tendres. Il ressort septième. Dans la boucle suivante, c’est Hamilton qui s’arrête, lui aussi pour monter des tendres ; il ressort devant Piastri, à une dizaine de secondes de Leclerc.

…deux fois !

Norris s’arrête au 32e tour pour ressortir quatre secondes derrière Leclerc. Logiquement, Red Bull appelle Verstappen au passage suivant, qui ne perd pas sa première place. Russell s’arrête au même tour et ressort sixième à quatre secondes de Piastri. Au 34e tour, dans la lutte pour la septième place, Bearman part en tête-à-queue après avoir été surpris par Tsunoda au freinage du virage 15.

Grâce à ses pneus plus frais, Norris revient progressivement sur Leclerc et fait la jonction au 38e tour ; le duo est à près de sept secondes de Verstappen. Le Britannique ne peut toutefois pas mettre la même pression qu’en début de course sur la Ferrari, ses pneus tendres n’étant pas capables de tenir le choc et l’air sale dégagé par la monoplace devant lui.

Au 45e des 56 tours, Verstappen compte toujours autour de sept secondes d’avance sur Leclerc et neuf secondes sur Norris qui a décroché du Monégasque. Hamilton est à 18 secondes, Piastri à 25 et Russell à 28.

 

Norris tente un baroud d’honneur face à Leclerc en haussant le rythme et en lui mettant la pression à partir du 49e tour. Au début du 51e tour, Norris se jette à l’intérieur au premier virage mais Leclerc le décroise pour maintenir sa position. Toutefois, le Britannique n’a pas dit son dernier mot et surprend son rival sur l’intérieur au virage 12 pour dépasser la SF-25 frappée du numéro 16. Sorti de l’air sale, le second du championnat s’échappe rapidement.

La fin de course est seulement animée par la lutte pour la 17e place entre les deux Alpine, le tout sous les yeux du leader de la course qui commence seulement à dépasser des retardataires. 

Max Verstappen remporte Grand Prix des États-Unis 2025 de F1, devant Lando Norris et Charles Leclerc. Hamilton, Piastri, Russell, Tsunoda, Hülkenberg, Bearman et Alonso complète le top 10.

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