Par

Léa Pippinato

Publié le

14 oct. 2025 à 10h37

Le 10 octobre dernier, peu avant minuit, un automobiliste est arrêté boulevard Jacques Fabre de Morlhon, quartier Prés d’Arènes, à Montpellier, lors d’un banal contrôle routier. L’homme de 27 ans présente rapidement les signes d’une alcoolisation avancée. L’éthylotest confirme le soupçon : 1,20 gramme d’alcool par litre de sang.

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Les policiers nationaux décident alors d’effectuer un test complémentaire. Le conducteur se révèle positif aux produits stupéfiants. Dans son véhicule, les agents découvrent une batte de baseball, une hache et environ quatre grammes d’herbe de cannabis. Face aux forces de l’ordre, l’homme reconnaît que ces armes ne sont pas là par hasard. Il explique vouloir se « défendre » en cas d’agression, avant d’admettre que c’était une « mauvaise idée ».

Son permis de conduire est immédiatement retiré. Il est entendu puis relâché, dans l’attente des résultats d’analyses en laboratoire pour confirmer la conduite sous stupéfiants. Une nouvelle convocation lui sera adressée une fois ces résultats connus.

Un adolescent de 16 ans au volant d’un SUV

Deux jours plus tard, dans la nuit du 12 octobre, la scène se répète mais avec un tout autre profil. Il est 3h du matin lorsque la police municipale remarque un SUV Mercedes Le conducteur ne s’arrête pas malgré les injonctions. Il franchit un feu rouge avant de se résoudre à immobiliser le véhicule. À la surprise des agents, le jeune homme n’a que 16 ans et évidemment pas le permis.

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En garde à vue, l’adolescent assure ne pas avoir dépassé les 120 ou 130 km/h. « Ce n’est pas si vite », déclare-t-il aux policiers, qui lui rappellent que la vitesse maximale autorisée en ville est de 50 km/h. Le SUV n’était pas volé. Le jeune conducteur explique l’avoir simplement « emprunté ». Résidant dans le quartier des Marels, il a été interpellé non loin de la cité Gély. Après sa garde à vue, il a été remis en liberté. Il devra comparaître le 2 décembre devant le juge des enfants.

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