L’archevêque de Strasbourg Pascal Delannoy confiait, peu avant la cérémonie, que cette messe d’action de grâce en mémoire au pape François ce mercredi à 19 h en la cathédrale de Strasbourg, était importante à ses yeux car « dans les grands moments d’émotion, nous avons besoin de nous relier pour partager notre tristesse et notre espérance ».
Parmi le presque millier de fidèles présents, Marie-Jeanne, de Strasbourg, est venue « pour rendre un dernier hommage au pape et montrer que nous sommes solidaires. Il fut quelqu’un de très simple, humble, proche des gens ». Franck, d’Oberschaeffolsheim, a voulu saisir « l’occasion de saluer sa mémoire et de se recueillir. C’était un pape assez réformiste, surtout au niveau des couples gays ».
Dans son homélie, l’archevêque a rappelé le style du pape François décédé lundi, ses engagements et ses voyages dont son déplacement à Strasbourg en 2014, au Parlement européen et au Conseil de l’Europe. « Auprès de ces deux instances, a dit le prélat, il insista sur la promotion des droits humains en vue de favoriser la dignité de la personne. Il s’inquiétait déjà des trop nombreuses situations où les êtres humains sont traités comme des objets dont on peut programmer, disait-il, la conception, l’utilité et qui ensuite peuvent être jetés quand ils ne servent plus, parce qu’ils deviennent faibles, malades ou vieux ». Et d’ajouter : « Le pape François voulait une Église qui soit proche de tous, en particulier des plus pauvres (…) À de multiples reprises, montrant même l’exemple, il encouragea les chrétiens à se mobiliser pour l’accueil des migrants ».
Avant de conclure par « un immense merci pour tout ce que vous nous avez apporté et donné à l’Église et au monde ».