Alexandre Astier n’est pas seulement la tête pensante et
les bras armés de Kaamelott. Celui-ci est aussi
père de famille. Et pas n’importe laquelle, on parle d’une joyeuse
tribu concernant les chevaliers de la Table Ronde. Car le
créateur de la série culte, devenu saga cinématographique, a sept
enfants qu’il éveille aux arts et éduque parfois en marge du cursus
classique. D’ailleurs, en ce propos, celui qui va voir son
deuxième opus de Kaamelott sortir au cinéma ce 22 octobre
2025, a quelques mots à dire sur l’éducation.

Alexandre Astier, père de Kaamelott à la télé puis au
cinéma

Au milieu des années 2000, on découvre un nouveau programme sur
M6. Il s’agit de Kaamelott remplaçant
l »indétrônable Caméra Café. Au départ, il s’agit
également d’un format court. De petites saynètes
humoristiques autour du roi Arthur, ses proches et les chevaliers
de la Table ronde. Comme une relecture de Sacré
Graal par le prisme des dialogues de Michel
Audiard. La série, peu à peu, gagne en popularité, sort de
sa niche geek.

Finalement, Kaamelott devient un véritable
phénomène de société dont son père, Alexandre Astier, peut être
fier. En marge de la série, le créateur a lancé des
bouquins et des BD dérivés de l’univers foisonnant de la légende
arthurienne remixée à sa sauce. Puis, comme un rêve de gosse,
Astier, voulant conclure son œuvre par une saga au cinéma, y
parvient. En 2021 sort sur grand écran Kaamelott –
Premier volet. Sa suite arrive ce 22 octobre !

Papa poule, Astier a sept enfants de deux femmes
différentes

Côté vie privée, Alexandre Astier aime travailler en famille.
On retrouve dans Kaamelott son père, Lionnel
Astier, sa mère, Joëlle Sevilla, sa belle-mère, Josée Drevon, ainsi
que son demi-frère, Simon Astier. Pendant de nombreuses
années, il est en couple avec Anne-Gaëlle Dval,
costumière, notamment, sur le tournage. Les deux font avoir cinq
enfants : Jeanne, Ariane, Neil,
Ethan et James. Depuis 2016, il
partage sa vie avec l’actrice Luna Karys.

Le couple, de son côté, a eu deux enfants : Aaron et
Isaac. Papa poule, Astier, père de sept enfants, nés de
deux mères différentes, continue à perpétuer la tradition de
travailler en famille. Dans Kaamelott – Deuxième volet, partie
1, on retrouve notamment Lionnel Astier, son père, donc, mais
aussi certains de ses bambins comme Ethan, James, Ariane et Jeanne.
Preuve, une nouvelle fois, si besoin est, que chez Astier,
la famille, c’est sacrée !

Alexandre Astier : l’acteur-réalisateur
très cash sur l’éducation

Alexandre Astier se plie volontairement au jeu de la promotion.

Si on l’a vu brocardé des starlettes de télé-réalité chez
Morandini, au début des années 2010, il est en
ce moment en promo pour KV2. Quotidien,
Samuel Etienne, HugoDécrypte… Le
roi Arthur fait la tournée des grands ducs. Récemment, il a
aussi passé une tête dans En Aparté sur Canal+. Là,
celui-ci tombe le masque, laisse la couronne de côté, pour se
livrer de manière plutôt intime. Notamment sur ses 7 enfants, le
système éducatif en France et plus largement l’éducation.
“Vous êtes comment par rapport à leur scolarité
?” demande la journaliste en voix-off comme le veut
le high concept d’En Aparté. Alexandre Astier n’y va pas par quatre
chemins : “Dès qu’ils en ont plein le dos, je les
enlève.”

Avant d’ajouter, grand seigneur comme Arthur
Pendragon : “Je leur paie des cours à la maison.”
Dans d’autres interviews par le passé, le créateur de
Kaamelott a toujours été très critique envers l’Education
nationale française.
Tout comme il n’a jamais lâché l’humoriste controversé
Dieudonné concernant la liberté d’expression et d’exercer son
métier. Dans l’émission diffusée sur Canal+, Astier
enchaîne : “Je suis réglo, attention. J’ai eu des inspections
de l’académie, mais qui n’a jamais rien trouvé à redire. Tout va
bien. Mais dès que je sens qu’il y a un truc, où apprendre, ça
devient un truc laborieux […]” L’acteur-réalisateur prend
ensuite un exemple bien précis : “J’ai ma fille Jeanne, qui est
ma première, qui a 21 aujourd’hui, 22, 1er jour de CP, le matin, je
l’emmène.” Alexandre Asiter explique ensuite qu’il raconte à
sa fille qu’elle va enfin apprendre à lire. Problème, le
soir en revenant, l’enfant affirme qu’elle doit faire ses devoirs
ou elle sera grondée. Au souvenir de cela, l’artiste voit
rouge puis balance dans En Aparté : “C’est nul. C’est
lamentable. C’est minable !”