Un garagiste a été arrêté à 230 km/h au volant de la Porsche d’une cliente, prétendant faire des achats transfrontaliers pour un anniversaire. Cet incident soulève des questions sur la responsabilité professionnelle et les limites de l’usage des véhicules confiés.
Préparer un anniversaire, d »accord. Le faire au volant d’une sportive confiée par une cliente, là ça coince. Un professionnel de l’auto s’est retrouvé dans le viseur des forces de l’ordre après une pointe de vitesse peu recommandable.
Il ne s’agissait pas d’un essai technique, ni d’un simple tour de vérification. Mais bien d’un déplacement personnel qui a pris une toute autre tournure. Intercepté très vite, après une pointe relevée comme une vitesse record lors du contrôle, il a vu la balade s’arrêter net. De quoi relancer une question qui parle à tous les automobilistes qui laissent leur voiture au garage : jusqu’où un professionnel peut-il rouler avec un véhicule confié, et pour quoi faire ? La suite des faits permet d’y voir plus clair, mais soulève aussi des zones d’ombre.
Une pointe à 230 km/h au volant d’une Porsche
Les faits sont simples et frappants. Un garagiste a été contrôlé à 230 km/h alors qu’il conduisait la Porsche d’une cliente. Un véhicule qui lui avait été confié dans le cadre de son activité. Selon les informations disponibles, il avait emprunté l’auto pour des achats transfrontaliers liés à un anniversaire, avant d’être repéré pour une vitesse hors norme. Cette vitesse record a immédiatement attiré l’attention des forces de l’ordre, qui ont procédé à une interception rapide pour mettre fin au trajet. Le tout s’est joué en quelques instants, au rythme d’un contrôle qui ne laisse aucune place au doute.
Responsabilité du garagiste : les questions qui fâchent
Ce cas met en lumière un sujet sensible pour les clients, comme pour les ateliers. Le cadre habituel, c’est l’essai de contrôle après une intervention d’un garagiste. Un motif clair dans un trajet relativement court et surtout encadré. Pas un déplacement personnel pour faire des courses. Quand un professionnel sort de ce cadre, la confiance est mise à rude épreuve et la responsabilité du garagiste se retrouve au centre des regards.
Pour l’automobiliste, l’épisode pose des questions très concrètes. Un véhicule confié reste un bien dont l’usage est attendu dans le strict cadre de la mission, sans initiative personnelle, et encore moins avec une pointe à 230 km/h. Beaucoup vont sans doute regarder de plus près le kilométrage, demander des précisions écrites à la remise des clés et garder une trace du contexte de prise en charge, histoire d’éviter la mauvaise surprise. Et pour les ateliers, un rappel clair des règles d’utilisation des véhicules confiés peut éviter que la confiance ne se fissure au pire moment.