Après avoir pris un bon départ, lui permettant de prendre l’avantage sur George Russell tout en contenant Oscar Piastri sur l’extérieur du premier virage, Lewis Hamilton a un temps été un spectateur privilégié de la lutte entre son équipier Charles Leclerc et Lando Norris pour la seconde place, avant que le déploiement des stratégies ne fasse reculer le septuple champion dans un no man’s land, entre ce duo et Piastri derrière lui.
À l’entame du dernier tour, Hamilton comptait neuf secondes de retard sur son équipier et cinq secondes d’avance sur l’Australien. Puis, soudainement, le pilote Ferrari s’est mis à perdre des poignées de dixièmes à mesure que les virages défilaient, jusqu’à ce que l’écart avec Piastri ne tombe sous la barre des deux secondes. Finalement, alors que la McLaren avait soudainement le Britannique à portée, ce dernier n’a franchi la ligne d’arrivée qu’avec 1,1 seconde d’avance.
Quand il lui a été demandé après la course par les médias internationaux, dont Motorsport.com, s’il avait été victime d’une crevaison, Hamilton a répondu : « Je ne sais pas vraiment. J’étais dans le virage 5 et on aurait dit que j’ai percuté quelque chose. Tout d’un coup, j’ai eu un sous-virage énorme et je pensais que c’était une crevaison. »
Lewis Hamilton dans le parc fermé après la course.
Photo de: Zak Mauger / LAT Images via Getty Images
« J’ai freiné au virage 11, et la voiture ne voulait pas s’arrêter. Je me suis dit : ‘Bon sang, qu’est-ce qui se passe ?’ Finalement, j’ai réussi à tenir dans les derniers virages, mais j’avais un énorme sous-virage. Je pensais que l’aileron avant était cassé ou qu’il s’était passé quelque chose avec un pneu. C’était très serré avec Piastri. »
Au-delà de cette péripétie finalement sans conséquence, le week-end du Grand Prix des États-Unis est sans doute, du côté de Hamilton, l’un des plus aboutis de la saison – où il a d’ailleurs égalé son meilleur résultat de l’année le dimanche – en dépit d’un rythme malgré tout insuffisant pour aller se mêler à la lutte pour le podium, que ce soit en sprint ou le dimanche.
« Il y a clairement une tendance positive, qui va dans la bonne direction, je me sens nettement mieux dans la voiture. Je vais définitivement me pencher sérieusement sur tout ça ces prochains jours, pour essayer de comprendre comment nous pouvons tirer davantage parti de la voiture, afin de la placer dans une position légèrement plus favorable. »
Propos recueillis par Stuart Codling
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