DÉCRYPTAGE – Le vol spectaculaire survenu dimanche pose la question de la prise en charge du risque pour les collections des musées nationaux.
Il y avait là des diadèmes, des colliers et des boucles d’oreilles. Des émeraudes, des saphirs et des diamants. C’est un vrai trésor national qui a été dérobé dimanche matin dans la galerie Apollon du musée du Louvre, celle qui abrite la collection royale de gemmes et de diamants de la Couronne. Ces huit bijoux «d’une valeur patrimoniale inestimable», selon les mots du ministère de la Culture, sont désormais dans la nature. Mais le Louvre peut-il être dédommagé pour cette perte ? Et si oui, par qui ?
Au-delà des éventuelles failles de sécurité, ce cambriolage spectaculaire pose en effet la question de la prise en charge du risque pour les œuvres d’art, et notamment de leur couverture par des assurances. En l’occurrence, les huit bijoux volés au musée du Louvre n’étaient pas couverts pour le vol, confirme le ministère de la Culture au Figaro. «L’État est son propre assureur lorsque les œuvres des musées nationaux se trouvent dans leur lieu de conservation habituel, compte tenu du coût que représentait la souscription d’assurances alors que le taux de…
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