Depuis que la Ville a vendu les immeubles à des fonds de pension américains il y a 20 ans, la gestion de cette voie inaugurée en 1864 demeure inintelligible pour ces locataires. Aujourd’hui, deux sociétés se partagent la majorité de l’artère du centre-ville : Praemia Reim (ex-Primonial), un pure player de la gestion d’actifs immobiliers et Geneal Invest RE. « On se retrouve à payer des loyers sans cohérence. Quand j’ai repris le restaurant en février dernier, mon loyer était fixé à 12 100 euros, il a grimpé sans raison jusqu’à 14 800 euros par mois ! Sans justification et sans cohérence avec mes voisins. Ici, les prix ne devraient pas dépasser les 20 euros du m². Sinon, on ne peut pas s’en sortir », reprend Alain Bétache.
Des loyers excessifs mais aussi des « désordres structurels » dénoncés par les commerçants réunis depuis le mois de juin au sein d’une toute nouvell…