Trois ans et demi après le début de la guerre en Ukraine, l’UE a réussi à se passer du pétrole russe, mais reste le principal importateur de gaz.
Rupture historique ou vœux pieux ? Ce lundi 20 octobre, les ministres de l’Énergie de l’Union européenne ont approuvé l’interdiction totale des importations de gaz russe d’ici à la fin 2027. La mesure, proposée au printemps par la Commission, doit encore être négociée avec le Parlement européen avant son adoption définitive. Le Danemark, qui assure la présidence tournante de l’UE, espère boucler le dossier avant la fin de l’année. Mais quel degré de dépendance le bloc conserve-t-il encore vis-à-vis de l’énergie russe ?
Trois ans et demi après le début de la guerre en Ukraine, l’Union européenne est parvenue à se sevrer presque entièrement du pétrole russe, mais elle est encore bien loin d’en avoir fini avec le gaz : en 2024, la Russie représentait près de 20 % des importations de gaz du Vieux Continent, contre 45 % en 2021. Un repli spectaculaire, certes, mais qui maintient l’UE parmi les tout premiers clients de Moscou.
Premier importateur mondial de gaz russe
Selon les dernières données du Centre pour la recherche…
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