Forum des 100 – La Suisse inoxydable face aux chocs géopolitiques?
Le monde est bousculé comme jamais. Guerres en Ukraine et au Moyen-Orient, retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, recul des démocraties. Et la Suisse dans tout ça?

Nous en débattrons avec des personnalités de divers horizons dont l’ancien président de la Confédération Joseph Deiss, le directeur général du CICR Pierre Krähenbühl, la conseillère administrative de la ville de Genève Christina Kitsos ou encore notre dessinateur Patrick Chappatte.

Rendez-vous le 23 octobre au SwissTech Convention Center à Lausanne. Programme & inscription: www.forumdes100.ch

Résumé en 20 secondes

En savoir plus sur ce type de contenu

Ce résumé peut avoir été écrit avec l’assistance d’une IA générative. En savoir plus

Abonnez-vous pour accéder au résumé en 20 secondes.

L’Europe se réarme à vitesse grand V. Vladimir Poutine ne cesse de tester les capacités de réaction de l’OTAN et de l’UE, à coups d’incursions de drones et de chasseurs russes dans l’espace aérien européen, et dans ce contexte fébrile les dirigeants ajustent leurs programmes de défense. Un «mur anti-drones», pour consolider avant tout le flanc est de l’Europe, est notamment en discussion. «Plus aucun d’entre nous ne peut se permettre d’être naïf», clamait récemment, depuis Copenhague, la première ministre danoise, Mette Frederiksen, en accueillant deux sommets européens. Personne, pas même la Suisse.

Jacques Pitteloud en sait quelque chose. Ambassadeur de Suisse auprès de l’OTAN (et du royaume de Belgique), il a pour mission, à Bruxelles, de faire comprendre que la Suisse n’a aucune intention de devenir le «ventre mou» sécuritaire de l’Europe. La Suisse n’est membre ni de l’OTAN, ni de l’UE, et elle est neutre. «Mais notre principe de neutralité armée ne peut être vécu et pratiqué que si l’on est réellement en mesure de se défendre», insiste le diplomate. La Suisse ne peut donc rester à l’écart de la course au réarmement et de l’évolution technologique militaire, ne serait-ce que pour optimiser ses investissements dans la défense et garantir une meilleure interopérabilité.