Depuis la rentrée, Léa Salamé assure la
présentation du journal de 20 Heures sur France 2, prenant ainsi la
relève d’Anne-Sophie Lapix, écartée de cette fonction à la fin du
mois de juin. Mais ce remplacement ne s »est pas fait sans
difficultés, quelques bourdes lui ont en effet valu des attaques
sur les réseaux sociaux. C’est pourquoi le père de la
présentatrice, Ghassan Salamé, a décidé de voler
au secours de sa fille.
La semaine précédente, la deuxième partie du journal de France 2 a battu son
record, réunissant 4 millions de téléspectateurs pour une part
d’audience de 20,4 %. La semaine dernière encore, le 20 Heures de
France 2 a conservé de solides performances, attirant 3,9
millions de fidèles et enregistrant une part d’audience de
20 %. De bonnes nouvelles qui devraient alléger un peu l’esprit de
Léa Salamé, après des débuts difficiles.
Les débuts difficiles de Léa Salamé
Depuis qu’elle a pris les commandes du 20 Heures de France 2,
Léa Salamé essuie de nombreuses
critiques. Si la journaliste de 45 ans avait pourtant réussi avec
brio son premier journal, succédant à Anne-Sophie Lapix, les
maladresses se sont vite enchaînées. Le 15 septembre, son
entretien avec Marion Cotillard a fait polémique
lorsqu’elle a tenté d’aborder la séparation de l’actrice avec
Guillaume Canet.
Quelques jours plus tard, une série d’erreurs a encore terni son
image : elle a d’abord confondu Henri Guaino avec Claude
Guéant, avant de provoquer un malaise en mélangeant les
meurtres de Samuel Paty et de Dominique Bernard. Une accumulation
de faux pas que beaucoup de téléspectateurs jugent désormais
impardonnables.
© France 2
Léa
Salamé a connu quelques difficultés à la tête du JT.
Ghassan Salamé : fier de ses filles
Heureusement, face à cette situation difficile, Léa Salamé peut
compter sur le soutien de son père. Celui qui occupe aujourd’hui le
poste de ministre de la Culture au Liban suit en effet de près la
carrière de ses deux filles, Léa et Louma. Dans une longue
interview donnée à Paris Match ce vendredi 17 octobre, Ghassan
Salamé a d’abord tenu à signaler sa grande fierté. « Je
suis très fier d’elles ». La sœur de Léa Salamé, qui
réside à Bruxelles, dirige depuis près de dix ans la Villa
Empain.
Même avec un emploi du temps sans doute très chargé, il assure
suivre le journal télévisé dès qu’il le peut. Et loin de se limiter
à un simple rôle de spectateur, il n’hésite pas à lui donner de sa
personne. « Je commente avec elle », a
déclaré Ghassan Salamé la voix emplie de fierté et de
tendresse.
© Blondet
Eliot/ABACA/Shutterstock
Ghassan
Salamé attentif à la carrière de ses filles.
Léa prend conseils auprès de Ghassan
Salamé
Plus tard dans l’entretien, Ghassan Salamé a confié qu’il
jouait depuis de nombreuses années un rôle indispensable dans la
carrière de sa fille. « Elle voulait savoir comment parler à tel
ou tel, comment ne pas se laisser impressionner, notamment par les
chefs d’État », a-t-il révélé. Et même après toutes ces
années d’expérience, la journaliste continue de faire appel à son
père lorsqu’elle en ressent le besoin. « Disons qu’il
arrive qu’on me sollicite », a-t-il confirmé.

© Blondet
Eliot/ABACA/Shutterstock
Ghassan
Salamé prodigue ses conseils.
Un choix pertinent au regard de la carrière de politique de
Ghassan Salamé. Le père de la présentatrice a en effet été
ministre de la Culture entre 2000 et 2003, il a
également exercé les fonctions d’envoyé spécial de l’ONU en Libye,
de juin 2017 à mars 2020. En janvier dernier, il a de nouveau été
nommé ministre de la Culture au sein du gouvernement dirigé par le
président du Conseil des ministres, Nawaf Salam.