ENTRETIEN EXCLUSIF – Les patrons des deux géants décryptent les enjeux de leur partenariat exclusif dans les cosmétiques. Une façon de tenir à distance LVMH, le leader mondial du luxe, et de rebattre les cartes du secteur.
« Ce partenariat est très excitant, s’enthousiasme Nicolas Hieronimus, le directeur général de L’Oréal, quelques heures après l’officialisation, dans la nuit de dimanche à lundi, d’une alliance historique entre le leader mondial de la beauté et Kering, le propriétaire de Gucci, Yves Saint Laurent, Balenciaga et Bottega Veneta. Kering est l’une des plus belles entreprises françaises du luxe et le marché de la beauté est très dynamique. C’est la plus grosse opération de l’histoire de L’Oréal. Elle permet de rapprocher deux groupes familiaux français qui ont des valeurs communes et certains concurrents en commun. »
Derrière ce prudent pluriel de politesse se cache en fait le seul véritable rival commun des deux groupes, LVMH. Le leader mondial du luxe aura désormais face à lui un attelage de deux concurrents : d’une part L’Oréal, numéro un mondial des cosmétiques de luxe, qui renforce sa position en acquérant, pour 4 milliards d’euros, la marque Creed, les licences Bottega Veneta…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 89% à découvrir.
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous