À Mayol, le RCT n’a pas seulement dominé le Racing (45-21). Il a conclu sa démonstration par un coup de génie tactique. À la 79e minute, Pierre Mignoni décide de sortir l’ailier Gaël Dréan pour faire entrer le pilier Jean-Baptiste Gros. Une substitution inattendue, même pour les joueurs eux-mêmes, qui marque le basculement vers une configuration inédite.

 

Neuf avants, un essai, un bonus

Le manager varois a décidé d’envoyer 9 avants sur le terrain pour arracher le bonus offensif. Pierre Mignoni sent que le Racing est compact, verrouillé. Il opte pour le choc, le muscle, le maul. « On avait plus besoin d’être frontal », tranche-t-il en conférence de presse. Même Gros, appelé à entrer, reste un instant perplexe. Mais l’idée est claire, il fallait saturer l’espace de puissance.

 

La première tentative échoue. Puis vient une pénalité à cinq mètres. Jouée à la main, elle déclenche un maul spontané autour de Brian Alainu’uese. Gros, Ollivon et Rebbadj forment un bloc, échouent à un mètre. Trois départs au ras plus tard, Alainu’uese marque, tracté par Gigashvili et Damond. Une fois encore, le triangle d’avants fait la différence. Mignoni avait misé sur l’impact et en a eu la récompense.

Partagez cette info avec vos amis et vos proches en cliquant ici
Pour résumer

Face au Racing, Pierre Mignoni a remplacé un ailier par un pilier pour finir avec neuf avants. Ce choix audacieux a permis au RCT d’arracher le bonus offensif sur le gong, grâce à un maul décisif et un essai signé Alainu’uese.

Voldi Fréjus Hounvio