Après Les Combattantes, Rien ne t’efface et Filip, Mikaël Mittelstadt renoue avec la fatalité dans Montmartre. Le comédien, plein d’autodérision, savoure ce rôle où la mort se raconte plus qu’elle ne se montre.

Il a le sourire dans la voix, même lorsqu’il évoque la mort de ses personnages. Mikaël Mittelstadt, que les téléspectateurs retrouvent, ce lundi 20 octobre 2025 dans Montmartre (notre avis), rit de son funeste destin à l’écran. Après avoir tiré sa révérence dans Les Combattantes et incarné un chanteur brisé Filip Nikolic dans Filip, le comédien prête cette fois ses traits à Charles, un jeune peintre bohème de Montmartre au destin tout aussi tragique. « Entre Les Combattantes et Filip, j’ai l’impression que je meure à chaque rôle ! », plaisantait-t-il après la mort de son personnage de Jonas dans Rien ne t’efface.

Montmartre : Mikaël Mittelstadt trouve le destin de Charles romanesque

« C’est contractuel, je dois mourir dans tous mes rôles », ajoutait-il, lors de de la conférence de presse de Montmartre avec beaucoup autodérision. Dans la série de TF1, la mort de Charles n’est pas montrée, mais racontée. Un choix fort qui a séduit le comédien. « J’étais content sur cet aspect-là. Ce qui est chouette, c’est que ça reprend tous les codes du romantisme d’un point de vue très tragique. À cette époque-là, au théâtre, il y avait une règle de bienséance : on ne montrait pas la violence. Et c’est encore plus violent parce qu’on découvre sa mort avec Rose ». Le comédien révélé dans Ici tout commence nous a aussi dévoilé quelle scène il avait préféré. Il s’agit de la seule séquence de son personnage avec Arcène, le personnage interprété par Victor Meutelet.

Montmartre : Mikaël Mittelstadt a adoré sa seule scène avec Victor Meutelet

« Il y a eu quelques imprévus qui ont fait que le réalisateur n’a pas pu être présent. C’était une situation vraiment exceptionnelle, et tout le monde a dû s’adapter, a révélé Mikaël Mittelstadt. Mais justement, j’ai trouvé incroyable de voir cette énergie collective, cette espèce de communion entre nous tous pour faire exister la scène. On tâtonnait un peu au début, on la cherchait ensemble… et au final, c’est devenu l’un de mes plus beaux souvenirs de tournage. J’ai adoré tourner ce moment »

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