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A l’occasion de la clôture prochaine, le 31 octobre, de la consultation fédérale sur le paquet Suisse-UE, l’UDC a réalisé lundi une nouvelle démonstration de force. Mines graves, onze de ses conseillers nationaux ont présenté leur analyse hostile. Chacun avait disposé un pin’s de la hallebarde sur son veston. Pour souligner le propos, une image de l’arme embrochant le paquet d’accords était aussi projetée sur le mur de la salle de presse du Palais fédéral.

«Le résultat de cette analyse nous a profondément choqués, a commencé le chef de groupe, Thomas Aeschi. L’accord envisagé méprise l’indépendance du pays, les droits démocratiques du peuple suisse, la neutralité et le fédéralisme.» La vice-présidente de l’UDC, l’influente Grisonne Magdalena Martullo-Blocher, a embrayé: «Le traité de soumission à l’UE», comme le surnomme le parti agrarien, «impose d’adopter un droit étranger et de se soumettre à des juridictions étrangères.» Elle noircit le tableau: «Ainsi nous serons livrés à l’UE. C’est un traité colonial, comme on n’en trouve plus aujourd’hui entre deux Etats souverains.»