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Rédaction Paris

Publié le

21 oct. 2025 à 7h00

Difficile de s’y soustraire. Pour les habitants d’Île-de-France résidant à proximité de La Défense, à Puteaux (Hauts-de-Seine), sa silhouette est aisément reconnaissable. Construite en 2008, la tour T1 représente le quatrième bâtiment le plus haut du quartier d’affaires, derrière la tour First, la tour Incity et la tour Total. Ses 185 mètres ont offert un terrain de jeu idéal pour les grimpeurs, à l’image d’Alain Robert, qui l’a escaladée en 2010 et en 2013. D’apparence si robuste, le gratte-ciel traverse pourtant un moment charnière de sa jeune histoire. Après plus de quinze ans de location exclusive, le géant de l’énergie Engie va quitter les lieux dans les prochains mois, comme l’avait annoncé, le 23 juillet 2025, le groupe immobilier Gecina, propriétaire de la tour, dans un communiqué.

De nouvelles entreprises en 2028 ?

Le divorce devait intervenir en juin 2027. Mais l’énergéticien semble pressé de rejoindre son nouveau siège ultra-moderne à la Garenne-Colombes. D’après le site Cfnews immo, tous les étages occupés par les salariés devraient être libérés d’ici fin 2026. Contacté par actu Paris, Gecina assure que la date du déménagement « reste à confirmer », mais l’horizon tend à se dessiner. 

« À ce stade, il nous semble raisonnable de considérer une livraison à partir du premier semestre 2028 et donc une recommercialisation à partir de ce moment-là », fait savoir la société. La durée des travaux pourrait être de « 18 mois« . En attendant la vacance, le groupe doit avancer ses pions. 

Dans un contexte structurel de désertion des bureaux de La Défense, le départ d’Engie – et ses milliers d’employés – soulève des questions. L’attractivité environnementale de l’infrastructure, finalisée à la fin des années 2000, ne devrait pas poser de problème. Car, contrairement à d’autres structures, édifiées dans les années 1960, la T1 a été conçue selon des normes modernes. Ainsi, Gecina assure qu’il n’y a pas d’amiante.

Les travaux, estimés à 140 millions, se borneront à la rénovation des équipements techniques, à la modernisation des espaces communs et à l’ajout de services. La façade, elle, ne sera pas affectée. Plusieurs entreprises pourraient investir les 180 000 mètres carrés. « Les travaux visent (…) un double objectif : en faire un immeuble véritablement « prime » et l’adapter à un usage multi-locataire« , indique Gecina. 

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