Quand le HBC Nantes a appuyé au retour des vestiaires, on a pensé qu’il avait définitivement mis à distance le Sporting Lisbonne (15-10, 31’) et pris une avance confortable, avant de se rendre au Portugal. Elle a fondu dans le deuxième acte, malgré deux possibilités de prendre un +3. Au final, les Violets ont tout à faire dans une semaine pour gagner leur ticket vers Cologne et le Final four de la Ligue des champions (28-27). Dans le camp nantais, il y avait des regrets, un peu de frustration et aussi des motifs d’espoirs.

Qu’a-t-il manqué au HBC Nantes pour disposer d’un avantage plus conséquent ?

Parfois, de bonnes sorties de balle. Je pense qu’il y a pas mal de situations qu’on a jouées avec un peu de précipitation. Et on a manqué un petit peu de maîtrise pour bien exploiter beaucoup de situations d’avantages qu’on a pu avoir. Voilà, ça, c’est sur l’aspect du jeu collectif. On a des ballons pour gagner des avantages un petit peu plus conséquents que le + 1 final. Chaque but est important. Je suis un peu de l’avis de conserver la balle par moments, et de poser une bonne attaque.

« Il faudra être encore plus juste »

Vous avez manqué de patience ?

C’est notre style, aussi, de jouer les ballons. Ce que j’ai dit à l’équipe dans le vestiaire, c’est que même si on avait gagné de +3 ce mercredi, ça n’aurait rien changé du tout. En Ligue des champions, on s’aperçoit que ça se joue systématiquement sur des écarts assez similaires entre le match aller et le match retour. Ça veut dire que si le match se joue, on a un ou deux buts sur le match retour, on a nos chances. On est à la mi-temps pour être dans les quatre meilleures équipes du monde de 2024-2025.

Vous avez peu trouvé les ailes…

Il y a eu beaucoup de situations de surnombre. On avait créé un décalage. Il y avait toujours une fermeture, une main qui traînait. Parfois, il y avait des situations nettes sur le pivot. Mais il y avait toujours une petite main qui venait gêner la trajectoire de passe. C’est du très haut niveau. Tout doit se faire parfaitement pour marquer. Et quand il y a une petite hésitation, on ne sort pas forcément dans le timing parfait. C’est pour ça qu’il faut être encore plus juste sur le match retour. Je pense qu’on a vraiment les moyens de faire mieux. Il va falloir gérer cette atmosphère, mais je pense qu’on a les moyens de faire mieux dans le jeu. Peut-être qu’on sera un peu plus libérés à l’extérieur.