« Ça me fait quand même bizarre de me dire que je vais passer là à vélo tous les jours et qu’un ancien chef d’État sera juste derrière… » Guillaume, doudoune sans manches bleu marine et pantalon de costard, se tourne vers le haut mur en meulière, qui borde le boulevard Arago (XIVe arrondissement), à deux pas de la place Denfert-Rochereau.
De l’autre côté, un bout de bâtiment blanc dépasse au-dessus des pics barbelés et des caméras. Plus de 1 000 détenus tentent de cohabiter dans les 708 places que compte officiellement le centre pénitentiaire de la Santé, l’unique prison de Paris.