Par
        
            Thomas Bernard
        
Publié le
21 oct. 2025 à 12h56
À quelques mètres du Solilab, à la pointe du sud-ouest de l’île de Nantes, une rangée de platanes longe la rue Saint-Domingue. Dans le quartier plusieurs chantiers ont été entamés dans le cadre de la rénovation urbaine de l’île de Nantes, avec l’apparition de nouveaux immeubles.
Outre ces aménagements, les services métropolitains vont bientôt intervenir sur la végétation de la rue Saint-Domingue. Des arbres vont bientôt disparaître en raison d’un champignon. Explications.
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Un champignon mortel
Le 1er septembre, sur suspicion visuelle des services de Nantes Métropole, la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF) a réalisé un contrôle sur un arbre.
L’analyse a révélé la présence de chancre coloré sur un platane. Le chancre coloré est un champignon qui pénètre dans l’arbre et provoque inéluctablement la mort de l’arbre. « Le chancre coloré est spécifique au platane et ne touche aucune autre espèce végétale, ni l’être humain, ni l’animal », précise la DRAAF.
Le platane contaminé se situe au sein d’un alignement d’arbres dans la rue nantaise. Les services de l’État et de la Métropole interviendront, dans un délais de deux mois, pour procéder « à l’abattage sanitaire de l’ensemble des platanes situés dans la zone infestée », soit dans un rayon de 50 mètres autour du platane touché.
Une décision actée dans un arrêté préfectoral, publié le 17 octobre dernier.
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Un champignon de retour dans la région
Il n’existe aucun moyen curatif pour sauver les arbres du champignon. Aujourd’hui, le seul moyen efficace pour lutter contre ce champignon est l’abattage rapide de la végétation contaminée. Le chancre coloré est une maladie réglementée sur le plan sanitaire, dite « de lutte obligatoire », imposant la mise en œuvre de mesures.
« La présence du champignon n’avait pas été constatée dans la région depuis un foyer détecté en 2019 au niveau du marché de Talensac, sur la commune de Nantes », indique la Préfecture de Loire-Atlantique.
Dans la métropole nantaise, on dénombre près de 4000 platanes.
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