Demi Moore, c’est un
peu la preuve vivante qu’on peut vieillir en restant bien dans ses
bottes. Ni botoxée à l’extrême, ni obsédée par la perfection, elle
est simplement alignée avec elle-même. Après une
saison de récompenses pour son rôle coup de poing dans
The Substance
,
l’actrice culte de G.I.
Jane se pose, prend du recul, et assume ses rides comme ses
Red Bull du matin.

“Je pense que j’ai passé toute la journée en pyjama.
J’étais juste heureuse de pouvoir dormir, de
savoir que je n’avais nulle part où aller. C’était une journée
belle et facile.” Voilà comment elle a vécu son lendemain
d’Oscars — pas de tapis rouge, pas de stress, juste du confort. À
son âge, l’ex-compagne de
Bruce Willis
 ne joue plus le jeu des apparences. Et ça
fait un bien fou.

Le rapport de Demi Moore avec
son corps (et la bouffe !)

Loin des privations
extrêmes de sa jeunesse,
Demi Moore
parle aujourd’hui d’intuition. “Je fais plus attention à ma santé globale, à la
longévité, à la qualité de vie. J’ai évolué vers une plus grande
douceur envers moi-même.” Fini les 26 kilomètres à vélo entre
Malibu et Paramount. À la place, place à l’écoute : si son
corps a faim, elle mange.
Si elle est fatiguée, elle
dort.

Côté assiette, c’est
simple : pas de viande, mais des œufs et des aliments
riches en nutriments.
Elle ne s’interdit pas tout non plus
: “Je ne suis pas parfaite.
Je bois encore du Red Bull. J’adore ça. Mais pas beaucoup. Un
seul.” Un équilibre, pas une punition. Et surtout, elle a
arrêté de se maltraiter : “Avant, j’avais une relation antagoniste avec mon corps. Je
voulais le contrôler. Maintenant, j’ai appris à lui faire
confiance.”

Beauté, bien-être, et zéro pression

Le bien-être, pour
elle, c’est aussi une affaire d’esprit. “Je commence mes journées par une courte
méditation
, un peu d’écriture. J’ai appris à quel point le
sommeil est important. Et puis, la beauté, c’est aussi
l’authenticité, la positivité. Elle vient du fait d’être à l’aise
avec ce qu’on est.” Pas étonnant qu’elle fascine toujours,
sans en faire trop.

Elle le dit elle-même
: elle voit parfois son reflet et se dit “Mon Dieu, je vieillis, mon visage tombe.”
Mais aujourd’hui, ça ne définit plus sa valeur. Et ses choix,
capillaires notamment, en sont le reflet. Pas de pixie cut de
prévue, mais pas de règles imposées. “On m’a dit qu’à un certain âge, il fallait couper
ses cheveux. Mais pourquoi ? Moi, je regarde les femmes aux
longs cheveux gris… c’est magnifique
.”