Bonjour Sean, les braqueurs ont en effet laissé beaucoup d’objets derrière eux, notamment dans le camion nacelle qu’ils ne sont pas parvenus à incendier grâce à l’intervention d’un gardien du Louvre. Comme le Parisien l’a révélé, le casque d’un des braqueurs a été retrouvé. Les enquêteurs ont bon espoir d’y retrouver de l’ADN ainsi que sur un gant abandonné. Si les policiers y récupèrent de l’ADN, encore faut-il qu’elle « matche », selon l’expression policière avec une empreinte de délinquant ou de criminel contenue dans le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), même si on peut imaginer que ces braqueurs sont déjà connus de la police, pour des délits. Ensuite, tout le travail des enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme (BRB) sera de géolocaliser le braqueur identifié grâce à son ADN pour essayer de remonter au commando, puis aux bijoux. Cela risque d’être une enquête longue. Même si cette affaire est devenue très politique (polémique) et qu’il y a une énorme pression sur la police et la justice, des interpellations prématurées anéantiraient la possibilité de remonter jusqu’aux bijoux, priorité des autorités.